Au Canada, le Syndicat des Métallos appuie un projet de loi qui garantit les droits des Autochtones
Le Syndicat des Métallos, qui représente des milliers de travailleurs autochtones au Canada, témoignait le 24 avril dernier devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord afin d’appuyer le projet de loi C-262.
« L’adoption du projet de loi C-262 constituera une affirmation puissante du désir collectif de la population canadienne de faire mieux et de s’engager dans un processus authentique de réconciliation avec les Premières Nations », a souligné Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos par voie de communiqué. « Les Métallos luttent depuis longtemps pour la justice sociale et les droits de la personne. »
Une majorité de membres dans les mines
Une majorité des membres du syndicat des Métallos travaillent dans les industries dites primaires: les mines d’uranium en Saskatchewan, les mines de nickel à Terre-Neuve-et-Labrador et des sociétés forestières et des scieries situées en Ontario. Le projet de loi C-262 est un projet de loi développé par le député néo-démocrate Romeo Saganash (Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Québec) et vise à assurer l’harmonie des lois fédérales avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).
« Le Syndicat des Métallos ne peut plus accepter que des mines soient développées sans la consultation et la participation des ayants droit autochtones, en violation de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) », a déclaré Ken Neumann.
Le Syndicat des Métallos vient de l’industrie des ressources naturelles. Il est le syndicat des mines au Canada. Il représente plus de 20,000 personnes qui travaillent dans le secteur minier au Canada.