Un mois de juillet extrême dans l’hémisphère nord
Le mois de juillet 2018 a été marqué par de très nombreux records de chaleur dans l’hémisphère nord.
Dans certains cas, des records absolus ont été battus, c’est-à-dire qu’on a atteint des températures jamais observées auparavant. Ce fut le cas notamment en Suède, au Japon et en Algérie.
Au Canada, le temps anormalement chaud s’est surtout concentré dans l’est du pays (Québec, Ontario, Atlantique), en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest.
Au Québec, juillet 2018 passera à l’histoire. Des records mensuels de chaleur ont été battus un peu partout dans le sud, l’ouest, le centre et l’est de la province.
L’Ontario (centre-est) a aussi été touché par des températures très élevées particulièrement dans le nord. Ces températures extrêmes accompagnées de forts vents ont attisé des feux de forêt allumés par la foudre, notamment aux abords de la baie Georgienne.
Dans les provinces de l’Atlantique, les températures maximales quotidiennes ont fréquemment dépassé la barre des 30 degrés, hissant le mois de juillet 2018 parmi les plus chauds jamais observés.
À Terre-Neuve-et-Labrador (nord-est), des températures anormalement élevées ont donné le ton, alors que la majeure partie de la province s’est retrouvée sous des avertissements de chaleur accablante très fréquemment durant le mois de juillet.
Même phénomène dans le Nord et l’Ouest
En Colombie-Britannique (province de l’Ouest canadien), la chaleur intense s’est concentrée dans le Plateau intérieur avec des températures avoisinant parfois les 40 degrés.
Sur la côte du Pacifique, c’est la sécheresse qui pose problème. À Vancouver (sud-ouest), il est tombé à peine 5 millimètres de pluie, et ce, uniquement au tout début du mois.
Dans les Territoires du Nord-Ouest (Nord canadien), des pointes de chaleur ont été observées, particulièrement dans la vallée du fleuve Mackenzie, sans fracasser de records, toutefois.
Ce mois de juillet anormalement chaud s’inscrit dans la tendance générale au réchauffement observée un peu partout sur la planète.
L’année 2018 sera fort probablement une des plus chaudes, voire la plus chaude, jamais observée sur le globe. Qui plus est, avec le retour d’El Niño cet automne, cette tendance sera probablement accentuée au moins jusqu’au début de 2019.