L’impact des changements climatiques sur les habitants du Nord fait l’objet d’une conférence qui se termine jeudi à Québec
Des chercheurs internationaux et des étudiants étaient réunis à Québec, au Canada, pour discuter des conséquences du réchauffement climatique sur l’écosystème et les habitants du Nord circumpolaire lors d’une conférence de quatre jours qui se terminait jeudi.
L’événement était organisé par le programme de recherche Sentinelle Nord, de l’Université Laval, à Québec, qui étudie l’incidence de l’environnement nordique sur l’être humain et sa santé.
« On veut que les chercheurs se parlent, [qu’ils] sachent ce qu’ils font, […] donc la conférence c’est un outil vital de rencontre pour que les uns et les autres soient au courant de ce qu’ils font pour enrichir la recherche », a souligné la porte-parole de Sentinelle Nord, Véronique Morin, en entrevue téléphonique avec Regard sur l’Arctique.
La conférence a réuni 315 participants, dont une quinzaine de professeurs issus d’universités nord-américaines, européennes et australiennes et spécialisés notamment en biologie marine, en neuroscience et en géographie.
Optimiser les technologies déjà existantes
Sentinelle Nord regroupe plus de 130 chercheurs et 150 étudiants qui pilotent actuellement 21 de projets de recherches.
Le programme de recherche envoie régulièrement ses chercheurs au Nunavik et au Nunavut afin d’étudier, par l’entremise de capteurs, l’évolution en temps réel des gaz climatiques dans l’atmosphère, du dégel du pergélisol, de l’activité des microorganismes liés à la fonte des glaces, ou encore de l’incidence de la lumière sur les écosystèmes et sur les résidents du Nord.