Arctique canadien : misez sur le savoir autochtone et la recherche, dit la ministre canadienne des Sciences
La ministre fédérale des Sciences et des Sports, Kirsty Duncan, fait valoir l’importance du savoir autochtone et de la recherche dans la protection de l’Arctique canadien. C’est ce qu’elle a souligné lors de sa récente expédition dans les communautés inuites de Pangnirtung et de Qikiqtarjuaq, situées dans le Nord-Est du Canada, dans le cadre d’un programme scientifique dans l’océan Arctique.
La ministre Kirsty Duncan était accompagnée de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, et de la conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer. Dans le cadre du 15e anniversaire du programme de recherche Amundsen Science, ces dernières se sont entretenues avec des scientifiques sur les répercussions des changements climatiques dans l’Arctique canadien.
Leur visite de trois jours, qui a pris fin samedi, visait notamment à prendre le pouls des résidents de Pangnirtung et de Qikiqtarjuaq, deux communautés de l’île de Baffin, au Nunavut, afin de discuter des enjeux climatiques qui les touchent.
La ministre fédérale a insisté sur l’importance de collecter des données scientifiques à long terme et de travailler de pair avec les Inuits et les résidents du Nord canadien pour mieux comprendre les défis liés aux changements climatiques.
« Ces expériences concrètes sur le terrain nous aident à mieux comprendre les enjeux présents dans les collectivités inuites et du Nord, a mentionné la ministre des Sciences et des Sports, Kirsty Duncan, dans un communiqué. Nous continuerons de favoriser l’établissement de partenariats plus solides pour combler le fossé entre le savoir autochtone et la recherche. »
Le budget fédéral de 2018 alloue une somme de 3,8 millions de dollars à l’élaboration d’un plan stratégique pour trouver des moyens de mener des recherches avec les communautés autochtones du pays.
La gouverneure générale Julie Payette est la représentante de la reine Élisabeth II au Canada.