Le premier ministre d’un territoire se félicite d’avoir dénoncé le moratoire canadien sur le forage en Arctique

Bob McLeod, premier ministre des Territoires du Nord-Ouest. (Bill Braden/La Presse canadienne)
Le premier ministre des Territoires du Nord-Ouest se félicite d’avoir ouvertement critiqué le gouvernement canadien, l’an dernier, pour son moratoire sur le développement gazier et pétrolier dans l’Arctique.

Bob McLeod croit en fait qu’il aurait dû sonner l’alarme plus tôt face à ce qu’il appelle une approche « colonialiste du Sud ».

« J’ai pris une position dure il y a un an et les choses se sont depuis améliorées grandement. Je crois qu’il était juste de le signaler publiquement. Et je crois que nous travaillons très bien avec le fédéral désormais. »

Bob McLeod, premier ministre des Territoires du Nord-Ouest

Le leader territorial avait intitulé sa déclaration de l’an dernier une « alerte rouge », après qu’Ottawa eut annoncé de façon unilatérale, en 2016, un moratoire sur le développement pétrolifère dans la mer de Beaufort, en conjonction avec une approche similaire tenue par l’ancienne présidence américaine.

Du côté canadien, ce moratoire doit être revu tous les cinq ans et Bob McLeod se réjouit que son gouvernement ainsi que les porte-parole inuvialuits (Inuits de l’ouest de l’Arctique canadien) aient été récemment invités à participer au processus de révision.

« De mon point de vue, nous allons négocier la cogestion [du forage] extracôtier, et c’est quelque chose que nous aurions dû faire il y a trois ans. Je crois qu’il y a moyen de forer de façon sécuritaire. Nous n’avons jamais connu d’incident comme celui du golfe du Mexique dans la mer de Beaufort. »

Bob McLeod, premier ministre des Territoires du Nord-Ouest

Depuis la nomination de Dominic LeBlanc au poste de ministre fédéral des Affaires intergouvernementales et du Nord et du Commerce intérieur, les choses se sont grandement améliorées, dit le premier ministre. « La première journée, il a été nommé, la seconde, il nous a rencontrés. »

Bob McLeod affirme toutefois qu’il ne s’agit que d’un bon début. Il souhaite maintenant voir un appui financier en faveur du corridor d’accès à la province géologique des Esclaves ainsi que du projet d’agrandissement de la centrale hydroélectrique de la rivière Taltson.

Avec les informations d’Hilary Bird/CBC

Radio-Canada

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