Des médecins réclament une distanciation physique plus souple dans les T.N.-O.
Le président de l’Association médicale des Territoires du Nord-Ouest, le Dr Andrew Kotaska, se dit optimiste après une rencontre avec la médecin hygiéniste en chef et d’autres autorités sanitaires du territoire.
Sa rencontre avec la Dre Kami Kandola a eu lieu après la publication la semaine dernière d’une lettre de l’association qui représente 84 médecins.
D’après les signataires, les mesures de distanciations physiques obligatoires en raison de la COVID-19 devraient être assouplies, car elles posent d’autres risques de santé à la population. Ils citent les dégâts en matière de santé mentale, de violence domestique et de toxicomanie.
Le docteur Kotaska rappelle que cela fait trois mois qu’aucun cas de COVID-19 n’a été constaté dans les T.N.-O. Par conséquent, dit-il, le territoire devrait revisiter la façon dont le virus est contrôlé.
Cette lettre est semblable à une autre rédigée le 6 juillet par plusieurs médecins au Canada avant d’être envoyée à Justin Trudeau et aux autres premiers ministres du pays. La lettre souligne qu’il faudrait minimiser les risques plutôt que d’empêcher tous les cas de la COVID-19.
La médecin hygiéniste en chef des T.N.-O. n’a pas pu faire de commentaires après la réunion de vendredi. Un porte-parole a cependant indiqué que la Dre Kandola en donnera la semaine prochaine.
D’après les informations de Danielle d’Entremont