Des brise-glaces « nouvelle génération » pour la Finlande et la Suède

Les brise-glaces sont une nécessité économique pour tous les pays entourant la mer Baltique. (Atle /1974 icebreaker)
C’est l’entreprise d’ingénérie basée à Helsinki Aker Arctic qui développera des brise-glaces de nouvelle génération pour la Suède et la Finlande. Ces bateaux que l’on promet moins polluants et plus efficaces auront pour missions d’escorter les navires de marchandises dans les eaux de la mer Baltique.

Les brise-glaces d’une durée de vie opérationnelle d’un demi-siècle devront également s’adapter à de nouvelles donnes, notamment la taille des navires de plus en plus imposants dans les ports de Suède et de Finlande. À ce titre, ils devront être capables d’assister des navires d’une largeur de 32 mètres.

« Ces nouveaux navires représenteront une toute nouvelle génération de brise-glaces. Ils intégreront la conception, la construction et l’expérience opérationnelle des brise-glaces d’assistance déjà existants de la Baltique ainsi que nos autres modèles de brise-glaces. »Reko-Antti Suojanen, directeur général d'Aker Arctic

Dans un communiqué de presse transmis aux médias, l’entreprise Aker Arctic a indiqué qu’il était devenu urgent d’assurer l’accueil des bateaux de marchandise afin qu’ils puissent traverser en toute sécurité les masses de glace de la mer Baltique connue pour ses conditions hivernales difficiles.

« Comme les conditions environnementales changent dans la baie de Botnie, nous travaillerons en étroite collaboration avec les autorités finlandaises et suédoises pour développer ensemble une solution qui répondra au mieux aux futurs besoins en matière de brise-glaces. »Reko-Antti Suojanen, directeur général d'Aker Arctic

Le directeur général de l’Office des transports finlandais, Kari Wihlman, rappelle que l’économie de la Finlande repose en grande partie sur l’approvisionnement maritime, et ce tout au long de l’année.

Même son de cloche du côté de Stockholm qui précise par la voix de la directrice de l’Administration maritime de Suède, Katarina Norén, que l’industrie du pays est dépendante des brise-glaces en mer Baltique jusqu’à 130 jours par an.

« Notre flotte actuelle est vieille et les besoins de réparation augmentent, a ajouté Mme Norén. C’est pourquoi nous attendons avec impatience la conception de la prochaine génération de brise-glaces pour accompagner les grands navires dans un environnement sans fossiles. »

Le cahier des charges jusqu’au chantier naval semble toutefois assez serré. Un plan conceptuel devrait être sélectionné d’ici mars prochain « lorsque la première estimation des coûts de construction du brise-glaces sera disponible », peut-on lire dans le communiqué.

Ismaël Houdassine, Regard sur l'Arctique

Ismaël Houdassine est diplômé en journalisme de l’Université de Montréal. Il commence sa carrière comme reporter et journaliste culturel. Avant de rejoindre l’équipe de Radio-Canada, il a collaboré durant plusieurs années pour plusieurs médias, notamment l’Agence QMI et Le HuffPost.

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