Une collaboration entre plusieurs partenaires privés pour la construction des futurs brise-glaces canadiens

Le chantier maritime Davie a annoncé s’être associée avec les entreprises canadiennes Vardo et Serco pour le renouvellement de la flotte de brise-glaces au pays.
Alors que Davie qui a lancé son Centre national de brise-glaces en aout dernier est en voie de devenir le troisième chantier naval partenaire du gouvernement canadien, l’entreprise se veut le chef de file international dans la conception et la construction de navires capables de naviguer dans les glaces.
À ce titre, la société basée à Lévis au Québec espère « confirmer son leadership » dans la construction prochaine d’un brise-glace baptisé « brise-glace polaire » en vertu de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) du gouvernement fédéral.
Dans les faits, ce partenariat de plusieurs milliards de dollars représente un carnet de commandes de six brise-glaces polaires à travers plusieurs chantiers navals du pays dont la livraison est prévue sur 20 ans.

Dans un communiqué de presse, Davie a expliqué que les brise-glaces du Canada ont « largement » dépassé leur espérance de vie. « Le NGCC Louis S. St-Laurent sert le Canada avec distinction, mais il est entré dans sa sixième décennie. Le NGCC Terry Fox approche rapidement ses 40 ans de service. »
L’entreprise assure que lorsque ces les navires seront remplacés par des brise-glaces « de pointe », le Canada sera en mesure de maintenir une présence continue dans l’Arctique. En s’associant avec le concepteur de brise-glaces Vard et la boîte d’ingénierie Serco, le chantier maritime Davie prévoit commencer la production de son projet de brise-glaces d’ici 2025.
Le communiqué de presse ajoute qu’avec une flotte flambant neuve, « le Canada profitera à des générations de Canadiens, y compris aux communautés du Nord, en permettant un commerce sous glace, en soutenant la souveraineté de l’Arctique et en protégeant l’environnement polaire. »