Dans le Grand Nord canadien, passer sa quarantaine en plein air est désormais possible

Les visiteurs du Yukon peuvent désormais passer la quarantaine à l’extérieur. (Terre Boréale)
Depuis le 20 novembre 2020, le gouvernement du Yukon a fermé la bulle de mobilité qu’il avait mise en place avec la Colombie-Britannique.

« Vous pouvez faire du canoë, descendre le fleuve Yukon sur 7 ou 14 jours, et vous pouvez partir en randonnée dans l’arrière-pays », se réjouit Maxime Gouyou-Beauchamps, propriétaire de l’entreprise Terre Boréale.

Depuis le 20 novembre 2020, le gouvernement du Yukon a fermé la bulle de mobilité qu’il avait mise en place avec la Colombie-Britannique.

Tous les voyageurs arrivant au Yukon depuis la province ou d’ailleurs au pays doivent donc se soumettre à un isolement de 14 jours.

Mais désormais, cet isolement peut se dérouler en plein air, à la découverte du territoire. C’est ce qu’a mis en place la Wilderness Tourism Association of the Yukon (WTAY), en étroite collaboration avec le bureau du médecin hygiéniste en chef du Yukon.

Ensemble, ils ont créé un Plan alternatif d’isolement (PAI). « C’est un recueil de conseils et de pratiques de gestion pour les opérateurs du tourisme d’aventure, pour permettre à ces entreprises de reprendre leurs activités de tourisme tout en respectant les mesures de santé publique », explique Maxime Gouyou-Beauchamps, membre du conseil d’administration de la WTAY.

Les voyageurs ne sont plus obligés de passer leur quarantaine enfermés dans un hôtel. (Terre Boréale)

Le voyageur va pouvoir passer la totalité de sa quarantaine à l’extérieur, ou simplement profiter de quelques jours de vacances au Yukon. « Pour le voyageur, ça implique de remplir un questionnaire avant d’embarquer dans l’avion […] à l’arrivée sur le territoire […] et on va se rendre dans l’arrière-pays au plus vite afin de limiter au maximum le contact avec la population locale », détaille l’entrepreneur.

Les agences touristiques peuvent ainsi former des groupes allant jusqu’à 12 personnes. Terre Boréale, l’entreprise de Maxime Gouyou-Beauchamps, se limite quant à elle a six clients : « Ça a plus de sens d’avoir des groupes de petite taille, nous on accepte six clients pour deux guides », note-t-il.

« On a l’impression qu’il y a de la demande, et que c’est bien reçu […] nous avons des clients de la C.-B., et quelques demandes de l’Ontario et du Québec. »Maxime Gouyou-Beauchamps, propriétaire de l'entreprise Terre Boréale

Maxime Gouyou-Beauchamps espère que cette initiative va relancer le secteur touristique sur le territoire. « L’année 2021 a été dévastatrice pour le tourisme au Yukon, et à grâce à ce plan alternatif on espère donner un répit à ces entreprises », conclut-il.

Écoutez l’émission Boulevard du Pacifique ici

Radio-Canada

Pour d’autres nouvelles sur le Canada, visitez le site de Radio-Canada.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *