Audiences publiques sur un projet de mine de zinc dans les Territoires du Nord-Ouest

Les dernières analyses de Métaux Osisko conduisent la compagnie à croire que l’assèchement de la mine de Pine Point sera plus facile et moins coûteux que prévu. (Courtoisie Métaux Osisko)

Pour Métaux Osisko, la compagnie propriétaire, Pine Point est une mine de zinc de stature mondiale.

Les audiences publiques pour l’évaluation environnementale se poursuivront entre les 5 et 9 juillet à Hay River pour la communauté et les Premières Nations de West Point et de K’atl’odeeche.

Selon le calendrier de l’Office des terres et des eaux de la vallée du Mackenzie (OTEVM), une révision publique des attributions est également prévue en juillet. Elle devrait être terminée en août, puis un plan de travail sera ébauché.

Selon le président de Métaux Osisko, Robert Ware, il s’agit d’un projet de mine à ciel ouvert qui pourrait générer une moyenne annuelle de 330 millions de livres de zinc et de 145 millions de livres de plomb pendant une durée de vie anticipée de 10 ans.

Située à 42 kilomètres à l’est de Hay River, la mine Pine Point a été exploitée par diverses compagnies du milieu des années 60 jusqu’à sa fermeture, en 1987.

Processus en cour

Osisko est en processus d’évaluation environnementale et d’obtention d’une licence auprès de l’OTEVM.

Des audiences publiques se sont déroulées du 15 au 17 juin dernier à l’Hôtel Explorer de Yellowknife pour un permis d’utilisation de l’eau et de la terre dans un programme d’exploration. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO), les Premières Nations Deninu Kue´ et K’atl’odeeche et le gouvernement métis de Fort Resolution ont participé aux audiences.

Pour le gouvernement ténois, des précisions seront nécessaires sur la gestion des eaux souterraines et Osisko devra étudier davantage la qualité des eaux réceptrices et la présence de poissons dans les fosses.

Le GTNO recommande que le montant de garantie soit fixé à 1,06 million de dollars.

Pour la Première Nation de K’atl’odeeche, la perte d’habitat du caribou boréal n’a pas été suffisamment caractérisée et les mesures d’atténuation et de surveillance sont insuffisantes pour diminuer les effets sur le caribou.

Elle recommande que le rapport annuel de la minière fasse état des sites de forage, des routes, des sentiers et des puisards qui auront été développés.

Pour l’OTEVM, la mine de Pine Point est un projet qui entraîne un développement industriel à large échelle qui pourrait avoir un impact sur l’usage traditionnel de la terre par plusieurs groupes autochtones.

Denis Lord, L'Aquilon

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