Moins de diesel dans l’électricité du Grand Nord canadien

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest s’est engagé à réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuables à la production d’électricité à partir de diesel dans ses collectivités isolées hors réseau d’ici 2030. Sur la photo, la centrale électrique de Fort Providence dans les T.N.-O. alimentée par des combustibles fossiles. (Tracy Fuller/Radio-Canada)

Le gouvernement du Canada a annoncé lundi la construction d’une ligne de transport électrique de 170 km dans les Territories du Nord-Ouest qui permettra de réduire la consommation de diesel.

La ligne reliera les collectivités de Fort Providence et de Kakisa au réseau de transport hydroélectrique de Taltson, au sud de Hay River.

La réduction de consommation de diesel est estimée à « environ un million de litres », selon un communiqué du gouvernement.

Cette ligne permettra aussi « de diminuer les émissions de gaz à effet de serre d’environ 2,75 kilotonnes. De plus, grâce à la ligne de transport, les secteurs environnants auront accès à une source d’énergie, notamment la zone de service de Dory Point, située à proximité ».

Les coûts de ce projet seront partagés entre le gouvernement fédéral et territorial. « Le gouvernement du Canada investit 45 millions de dollars dans ce projet dans le cadre du Fonds pour l’énergie dans l’Arctique, qui soutient la sécurité énergétique dans les collectivités du Nord. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest investit un montant maximal de 15 millions de dollars dans ce projet. »

L’accès à des sources d’énergie fiables est essentiel à la prospérité des collectivités du Nord. Cette nouvelle ligne de transport fournira une source d’énergie fiable et efficace aux collectivités de Fort Providence et de Kakisa. Le plan d’infrastructure du Canada permet d’investir dans des milliers de projets, de créer des emplois partout au pays et de bâtir des collectivités plus propres et plus inclusives.Michael McLeod, député des Territoires du Nord-Ouest

De son côté, Diane Archie, ministre de l’Infrastructure des Territoires du Nord-Ouest, a estimé que « les changements climatiques constituent un défi de taille pour notre économie et pour tous les paliers de gouvernement ».

Ces mesures permettront « d’améliorer la fiabilité du réseau d’électricité, en plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de stabiliser les coûts énergétiques », a-t-elle ajouté.

À rappeler que « dans le cadre de sa stratégie énergétique pour 2030, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest s’est engagé à réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuables à la production d’électricité à partir de diesel dans ses collectivités isolées hors réseau d’ici 2030 ».

CORRECTION

Nous avons précédemment illustré l’article par une photo d’une centrale électrique au GNL au Yukon. La présente version a été corrigée.

Samir Bendjafer, Regard sur l'Arctique

Samir Bendjafer est détenteur d'un bacalauréat en informatique de l'Université de Bab Ezzouar (Alger) et d'un diplôme en journalisme de l'Université de Montréal. En 1997, il entame sa carrière de journaliste en Algérie en pleine révolution internet dans les journaux , avant le passage au journalisme 2.0 et les médias sociaux. A partir de 2005, Il a travaillé comme correspondant de presse basé à Montréal tout en publiant régulièrement dans les médias locaux montréalais. Sa curiosité et son penchant naturel à aller au-delà des apparences sont à la base de sa passion pour le journalisme.

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