Dans le Grand Nord canadien, une famille particulièrement fière de la victoire au futsal

Panganai Muwirimi et Philder Nyadembera sont venus voir leur fils participer aux compétitions de futsal des Jeux d’hiver de l’Arctique. (George Maratos/CBC)
Lorsque l’équipe de futsal des Territoires du Nord-Ouest a remporté son premier match, le capitaine de l’équipe, Tanaka Muwirimi, pouvait voir ses parents l’encourager dans les gradins.

« [Mon père] est mon idole », lance le jeune homme après sa victoire contre l’Alaska. « Il entraîne la majorité de mes équipes, il m’aide à améliorer mon jeu. Il a toujours été fort. Lorsque j’avais de mauvais matchs, il était là. Lorsque j’avais de bons matchs, il était là aussi », ajoute-t-il.

Son père, Panganai Muwirimi, n’avait pas de mot pour exprimer ce qu’il ressentait en regardant son fils mener son équipe à la victoire.

« C’est super de voir son fils jouer et faire ce qu’il aime le mieux. Et je suis en mesure d’être présent pour lui et le soutenir », dit-il.

Tanaka Muwirimi est le capitaine de l’équipe de futsal des Territoires du Nord-Ouest. (George Maratos/CBC)

Philder Nyadembera, la mère de Tanaka, souligne qu’elle envoie plein de photos et de vidéos aux membres de leur famille qui se trouve toujours au Zimbabwe, afin de leur permettre « de ressentir un peu de ce qu’on ressent ici ».

La famille Muwirimi est déménagée du Zimbabwe jusqu’aux États-Unis, puis à Toronto, où est né Tanaka. Ils ont ensuite emménagé en Alberta avant de finir par s’établir à Yellowknife, où Philder Nyadembera travaille à l’hôpital territorial Stanton.

C’est à leur arrivée dans la capitale ténoise que Panganai Muwirimi a commencé à entraîner son fils au soccer après avoir remarqué son talent. Le voir maintenant représenter les Territoires du Nord-Ouest aux Jeux d’hiver de l’Arctique est « génial », dit-il.

« Principalement parce que le Canada nous a acceptés et nous sentons que nous redonnons aussi, que notre fils peut redonner », conclut le père de famille.

Le talent au soccer court dans la famille Muwirimi. Panganai y jouait lorsqu’il était l’école secondaire et à l’université et plusieurs autres membres de la famille ont eux aussi pratiqué ce sport. Tanaka, lui, voudrait en faire une carrière professionnelle.

« C’est une passion que nous avons, nous adorons ce sport. Ce serait génial d’en faire ma carrière », dit le jeune athlète, en ajoutant que « ce n’est pas seulement le talent qui est nécessaire, mais également le travail et le dévouement qui vous permettent de vous rendre où vous le voulez ».

Avec les informations de George Maratos et April Hudson

Radio-Canada

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