Les niveaux de la rivière Hay, aux T.N.-O., sont « extrêmement bas »

Les chutes Alexandra ne sont pas aussi imposantes qu’elles le sont habituellement en raison du niveau de l’eau particulièrement bas.
(Photo : Jenna Dulewich)

Le niveau de l’eau de la rivière Hay, aux Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.), est particulièrement bas, cet été, un phénomène qui serait dû à des conditions météorologiques intenses. Cela a notamment pour effet de transformer les chutes d’eau en minces filets.

Ryan Connon, un hydrologue travaillant pour le gouvernement des T.N.-O., indique que le temps chaud et sec de l’année dernière, de même que le temps sec de cette année, a augmenté l’évaporation de l’eau. Cette évaporation et le manque de précipitations ont ainsi mené aux bas niveaux d’eau dans la rivière.

« Ils étaient presque aussi bas d’autres années, mais ils sont extrêmement bas en ce moment », souligne Ryan Connon.

Glenn Smith, un résident de Hay River depuis 40 ans, assure n’avoir jamais vu la rivière si basse à ce temps-ci de l’année.

« On peut voir les gens traverser la rivière à pied avec seulement quelques pieds de profondeur à certains endroits », illustre-t-il.

Actuellement, le niveau de la rivière Hay est de deux mètres plus bas qu’à l’habitude. Ryan Connon explique que le niveau de l’eau est beaucoup plus bas que lors des inondations dans le secteur, l’année dernière.

La situation est d’autant plus visible aux chutes Louise, situées sur la rivière Hay, mais ce ne sont pas uniquement les niveaux d’eau de la rivière qui sont bas à ce temps-ci de l’année, puisque les cours d’eau environnants et même le Grand lac des Esclaves sont bas.

Ryan Connon indique que le printemps donne plus de temps à la neige de fondre et d’être absorbé par le sol.

« Les terres qui entourent ces rivières absorbent plus d’eau et il y a beaucoup moins d’eau dès le départ », dit l’hydrologue.

Si la situation est inquiétante pour certains, d’autres y voient plutôt un avantage.

« Maintenant est un bon moment pour trouver des fossiles qui existaient ici à un certain point », mentionne Doug Lamalice, un membre de la Première Nation K’atl’odeeche.

Il raconte avoir trouvé des os fossilisés près des chutes Alexandra et en avoir fait don au musée Royal Tyrrell de Drumheller, en Alberta. Sa fille a, de son côté, découvert des os fossilisés près des chutes Louise.

Avec des informations de l’émission Trail’s End

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