Le retour à Yellowknife adouci par des jardins encore florissants

Lone Sorensen montre des fleurs qui se sont bien portées lorsqu’elle était loin de Yellowknife. Une « belle âme » a aidé à arroser et à récolter son jardin tout au long de l’évacuation. (Radio-Canada)

Après trois semaines d’évacuation forcée et un départ qui s’est souvent fait en catastrophe, certains habitants de Yellowknife découvrent à leur retour leurs logements infestés de mouches à fruits. D’autres constatent avec joie que leurs jardins ont survécu, et ont parfois même produit les meilleures récoltes qu’ils aient connues.

Jo Pamplin n’était pas certaine de savoir à quoi s’attendre dans son jardin lors de son retour à Yellowknife cette semaine. Un ami, resté en tant que travailleur essentiel dans la ville, avait occasionnellement arrosé son jardin, mais elle n’avait pas de grands espoirs.

Revenir [et découvrir] des lys qui fleurissent dans la cour de devant et les plus grosses courgettes que j’ai jamais cultivées, apparemment, l’astuce est de tout ignorer pendant trois semaines, a-t-elle déclaré en riant.

De travailleurs essentiels à jardiniers

L’habitante a également eu une récolte abondante de tomates et est ravie que ses figuiers aient survécu, mais tout n’est pas rose dans son jardin. Certaines de mes fleurs sont un peu grisonnantes et sèches, elles n’ont pas l’air heureuses.

Quelques jours après avoir quitté Yellowknife, une belle âme l’a contactée pour offrir d’arroser et de récolter son jardin pendant l’ordre d’évacuation. Cette personne a ainsi récolté certains de ses produits qui ont ensuite nourri des travailleurs essentiels de la ville.

Jeudi matin, Lone Sorensen a pu vérifier son jardin pour la première fois.

Je savais, au minimum, qu’il était arrosé et que des tomates mûres avaient été cueillies, des choses comme ça. J’ai quand même été très surprise de voir combien de fleurs étaient toujours sorties, comment les betteraves avaient poussé, et les choux-raves […] sont plus gros que des ballons de foot.

Les mouches profitent du compost sans surveillance

Ce qui est moins agréable, c’est ce qui a poussé à l’intérieur des maisons des habitants de Yellowknife pendant leur absence. Je suis toujours en train de m’occuper de ces petites mouches à fruits, a expliqué mardi Andrew Moore, qui revenait du Trophy Lodge, une destination de pêche qu’il possède sur le bras est du Grand lac des Esclaves.

Mon bac à compost était resté sur le comptoir. C’était un vrai régal, ouvert, il y avait de petites mouches partout. Andrew Moore a ajouté que son réfrigérateur n’était pas en trop mauvais état et qu’heureusement la vaisselle avait été faite avant de quitter la maison.

Jo Pamplin a aussi trouvé quelques surprises à l’intérieur de chez elle. Il y avait des expériences scientifiques dans le réfrigérateur […] Je n’avais évidemment pas passé l’aspirateur depuis un moment avant notre départ, donc l’endroit était plein de boules de poils.

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Avec les informations de Liny Lamberink

Radio-Canada

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