Le Nunavut propose un budget d’immobilisations de près de 356 millions de dollars

Les députés et les ministres du Nunavut étaient de retour à la Chambre, jeudi après-midi, pour entamer la session d’automne. Le ministère des Finances a notamment présenté son budget d’immobilisations pour l’année 2024-2025. (CBC/Carl Éric Cardinal)

Le ministère des Finances du Nunavut a présenté, à l’Assemblée législative, son plus important budget d’immobilisations. Pour l’année 2024-2025, il propose des investissements de 355,77 millions de dollars, dont plus de la moitié sont destinés au ministère des Services communautaires et gouvernementaux.

Jeudi, les députés et les ministres du Nunavut ont repris leurs travaux en Chambre pour la session d’automne. En plus du budget d’immobilisations, langues officielles, protection de l’enfance et révision de mi-mandat attendent les ministres et les députés d’ici au 9 novembre.

Le ministère territorial des Finances, Lorne Kusugak, a présenté le projet de loi 31, qui dégage des fonds pour des investissements en infrastructures pour chaque ministère.

Le budget couvre une période qui s’échelonne du 1er avril 2024 au 31 mars 2025. Le dernier budget d’immobilisations proposait des investissements de près de 338 millions de dollars pour l’exercice financier de 2023-2024.

D’ici la fin de la session d’automne, les députés réviseront en détail les dépenses prévues dans le projet de loi et interrogeront les ministres en comité plénier.

Le projet de loi prévoit que le ministère des Services communautaires et gouvernementaux (SCG) recevra le montant le plus important, soit 157,14 millions de dollars, devant la Société d’habitation du Nunavut, avec un montant de 82,67 millions de dollars.

Le traitement des eaux demeure une priorité

Avec un budget proposé d’environ 157 millions de dollars, le ministère des SCG compte investir dans les infrastructures des communautés et améliorer la capacité des services.

Plus de la moitié de cette enveloppe, soit près de 87 millions, doit financer des projets censés améliorer la qualité de l’eau potable et les infrastructures de traitement des eaux usées dans sept communautés. Cela inclut la construction d’une station de traitement de l’eau à Grise Fiord et d’une usine de traitement des eaux usées à Kinngait.

Deux réservoirs d’eau, à Grise Fiord, en octobre 2020. (Radio-Canada/Matisse Harvey)

«À mesure que nos communautés s’agrandissent et que la réglementation change, la pression sur les infrastructures vieillissantes s’accentue», a affirmé le ministre des SCG, David Joanasie. Il était le premier à passer devant le comité plénier.

Les investissements proposés cette année s’apparentent d’ailleurs à ceux du dernier budget d’immobilisations, dans lequel étaient prévus plusieurs projets de traitement des eaux.

Une série d’autres investissements sont proposés pour des projets dans les infrastructures, qui concernent le ministère de la Santé, dont le remplacement du centre de santé de Qikiqtarjuaq, ainsi que la construction du centre de rétablissement à Iqaluit et des centres de soins de longue durée à Cambridge Bay, à Iqaluit et à Rankin Inlet.

Les sommes précises pour chacun de ces projets seront abordées au cours de la session d’automne.

À lire aussi : 

Matisse Harvey, Radio-Canada

Pour d’autres nouvelles sur l'Arctique canadien, visitez le site d'ICI Grand Nord.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *