Opération inspection des déchets au dépotoir de Whitehorse

Au dépotoir, la Ville mène une opération de tri de déchets pour comprendre quel type de matière se retrouve surtout dans les sacs à ordures. (Sarah Xenos/Radio-Canada)

Ces jours-ci à Whitehorse, la composition des ordures ménagères est inspectée et triée avant qu’elles soient enfouies. L’opération, d’une durée de cinq jours, permet de déterminer si les programmes de gestions des déchets sont efficaces et si de nouvelles approches doivent être mises en place.

« Le plus qu’on sait de nos déchets, le plus qu’on est capable de déterminer le matériel qu’on peut recycler, sauver ou détourner du dépotoir avec les programmes de recyclage », explique le responsable des communications pour la Ville de Whitehorse, Oshea Jephson.

C’est la troisième fois que Whitehorse mène ce type d’inspection. La première fois était en 2010 et la deuxième en 2018. C’est d’ailleurs à la suite de cette dernière que la Ville a mis en place son programme de compostage pour les entreprises et les commerces.

Pendant cinq jours, des employés vont trier plusieurs sacs d’ordures provenant de la capitale et répartir leur contenu dans 50 ou 60 bacs différents selon leur composition. (Sarah Xenos/Radio-Canada)

La Ville espère donc voir que la quantité de déchets organiques provenant du secteur commercial a diminué.

Dans le bâtiment dédié au compostage, au cœur du dépotoir près de la capitale, des employés éventrent un à un les sacs pour trier leur contenu dans 50 ou 60 bacs.

« Comme ça, on pourra déterminer quelle est la composition de nos déchets. Ensuite, c’est ce qu’on utilise pour déterminer nos programmes d’éducation et nos approches », explique Oshea Jephson.

En quelques minutes, la grande table se remplit de déchets médicaux, de canettes et de papiers. Parfois, les sacs contiennent des objets inusités comme une trousse complète de maquillage ou encore un ordinateur portable, ce qui peut s’avérer problématique, indique Ira Webb, responsable associé pour la gestion des ordures ménagères.

« Les ordinateurs portables sont certainement une inquiétude parce que les batteries au lithium-ion à l’intérieur et ce qu’il peut arriver, lorsque ces batteries sont percées ou brisées, c’est qu’elles peuvent prendre feu instantanément et elle brûle avec beaucoup de chaleur. Cela peut enflammer les déchets autour », ajoute-t-il.

C’est la troisième fois que la Ville mène une étude sur ses déchets avec pour but de limiter ce qui se retrouve au dépotoir. (Sarah Xenos/Radio-Canada)

Même s’ils ont été triés, les déchets inspectés reprendront le chemin du dépotoir puisqu’ils ont été contaminés et ne peuvent donc pas être recyclés.

Une deuxième inspection des ordures aura lieu l’été prochain, vers le mois de juin, afin de brosser un portrait plus juste de la composition de déchets de la ville sur une base annuelle.

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