Le fédéral pourra assainir le site d’exploration d’uranium aux T.N.-O.

L’entrée de la mine du site du lac Stark. La photo de gauche montre ce qu’elle est aujourd’hui, partiellement fermée, tandis que la photo d’archives de droite montre ce qu’elle était auparavant. (Photo : Service publiques et approvisionnements Canada/NWT archives/Henry Busse Fonds/N-1979-052: 7835)

Le gouvernement fédéral a reçu le permis d’utilisation des terres, nécessaire pour commencer le processus d’assainissement du site d’exploration d’uranium, situé à 20 km à l’est de Łutselk’e, proche du lac Stark, aux Territoires du Nord-Ouest.

«L’exploration uranifère a eu lieu à la fin des années 1940 et au début des années 1950. Dans les années 1950, des activités de forage, d’excavation et d’échantillonnage en vrac ont été réalisées», précise le gouvernement fédéral, qui a pris la responsabilité du site lorsqu’il a été abandonné.

Le plan de fermeture et de remise en état, mis au point par la firme d’ingénierie AECOM et publié l’an dernier, indiquait que le niveau de contamination du site était modéré.

James Marlowe, chef de la nation dénée Łutselk’e, espère que sa restauration sera totale afin de permettre aux habitants de chasser et de pêcher dans la région. «Cet endroit est spécial», dit-il.

Restaurer l’environnement à son état naturel, c’est ce que nous voulons.

– James Marlowe, chef de la nation dénée Łutselk’e

Restauration complète prévue pour 2026

Le site comprend une mine et un campement, selon la page Internet du fédéral, qui recense les sites contaminés dans le territoire. La mine comprend des «stériles présentant un niveau de radiation légèrement élevé avec concentrations élevées de métaux».

Selon le permis d’utilisation des terres, les travaux d’assainissement incluent le scellement des puits, la gestion de plus de 1000 mètres cubes d’amas de stériles, le brûlage et l’extraction des matériaux et la démolition des structures.

Le Conseil du Trésor du Canada affirme que le gouvernement a déjà dépensé plus de 2,5 millions de dollars pour préparer le nettoyage de la mine. Les travaux devraient prendre fin en mars 2026.

Souvenirs d’enfance

Juni Gahdële, un des aînés de la communauté, dit que son père travaillait dans cette mine. Avec sa famille, il a vécu des étés au campement quand il était enfant. «Ils avaient l’habitude de faire du bon pain là-bas, il était juste mortel», dit-il en riant.

Bien qu’il garde de bons souvenirs de la région, l’aîné s’inquiète de la contamination actuelle. Il affirme que les poissons pris dans le lac Stark doivent être relâchés, car ils contiennent du mercure. Cependant, il se demande si cela a un rapport avec le site minier.

Il doute toutefois que les efforts d’assainissement suffisent à réparer les dommages causés par les activités d’exploration : «Il ne suffit pas de recouvrir de sable et de gravier. Nous parlons de contamination. Nous parlons des plantes, des arbres, des animaux et de l’eau.»

Le chef Marlowe, de son côté, est content que le fédéral entame les démarches pour l’assainir l’endroit. Un programme de surveillance sur plusieurs années commencera une fois que le site sera nettoyé.

À lire aussi :

Radio-Canada

Pour d’autres nouvelles sur le Canada, visitez le site de Radio-Canada.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *