Ottawa examine la pertinence d’acheter des sous-marins à propulsion nucléaire

Le premier ministre Justin Trudeau, lors de l’annonce de sa nouvelle stratégie militaire pour l’Arctique. (PC/Sean Kilpatrick)

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le Canada explorait la possibilité de se joindre à la deuxième phase d’AUKUS, une alliance dirigée par les États-Unis avec le Royaume-Uni et l’Australie.

Le pilier initial de l’alliance, forgée en 2021, était axé sur le développement de sous-marins à propulsion nucléaire pour l’Australie.

M. Trudeau a déclaré que son gouvernement examinerait la pertinence d’acheter des sous-marins à propulsion nucléaire pour mieux garantir sa capacité à défendre la souveraineté canadienne dans l’Arctique.

Il a fait ces commentaires lundi au moment de la publication d’un examen tant attendu de la politique de défense, qui vise à mieux protéger la souveraineté du pays dans le Nord.

La stratégie prévoit des milliards de dollars de nouvelles dépenses, mais elle ne comporte aucun plan détaillé pour atteindre l’objectif de dépenses de l’OTAN de 2 % du PIB en matière de défense.

La stratégie, qui comprend de nouveaux sous-marins, des missiles à longue portée et des avions de détection aérienne avancée, portera les dépenses militaires à 1,76 % du PIB d’ici 2030.

Ottawa prévoit consacrer 8,1 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et 73 milliards d’ici 2044 à la mise à jour et à la modernisation de l’Armée canadienne, en mettant particulièrement l’accent sur la défense de la souveraineté dans l’Arctique.

Le ministre de la Défense du Canada, Bill Blair, à la base des Forces armées canadiennes de Trenton en Ontario. (PC/Sean Kilpatrick)

Le gouvernement prévoit acheter de nouveaux véhicules adaptés aux conditions glaciales du Nord, construire une station satellite au sol dans l’Arctique et établir des centres d’opérations dans le Nord.

Les responsables de la défense affirment qu’ils réexaminent les marchés publics de défense, un problème de longue date, dans le but de les rationaliser.

La nouvelle mise à jour de la politique de défense a été promise pour la première fois il y a plus de deux ans, à la suite de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.

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