Le ministre Vandal échange avec ses alliés sur les priorités en Arctique
Le ministre canadien des Affaires du Nord, Dan Vandal, s’est rendu le week-end dernier en Alaska pour le symposium Arctic Encounter où il a eu la chance de rencontrer ses alliés de l’Arctique et d’échanger avec eux au sujet des priorités pour cette région.
Pendant la conférence de trois jours, le ministre a pris part à de nombreux échanges qu’il a qualifiés de «positifs et productifs». Il s’est notamment entretenu avec Keizo Takewaka, l’ambassadeur des affaires économiques internationales et des affaires arctiques pour le Japon, avec le Norvégien Mads Qvist Frederiksen, directeur général du Conseil économique de l’Arctique. M. Vandal a également pu rencontrer Lisa Murkowski, la sénatrice de l’Alaska.
La participation du ministre à une table ronde au sujet de la collaboration en Arctique a permis l’échange de points de vue avec des représentants du Groenland, de l’Islande, de la Norvège et des États-Unis.
Dans une autre table ronde à laquelle le ministre a pris part, la manière de faire face aux menaces dans l’Arctique a été abordée. M. Vandal a d’ailleurs mentionné au cours de ses discussions le nouveau plan de dépense militaire pour l’Arctique canadien annoncé la semaine dernière.
Dans sa politique «Notre Nord, libre et fort : une vision renouvelée pour la défense du Canada», des investissements de 73 milliards de dollars sur 20 ans sont prévus pour augmenter la présence des Forces armées canadiennes dans l’Arctique et moderniser les équipements.
Sur cette somme, 218 millions iront à la construction de carrefours de soutien opérationnel du Nord.
Dans un contexte où l’Arctique devient un environnement géopolitique de plus en plus complexe […], les dialogues constructifs de ce genre sont conformes à l’engagement pris par le Canada et par ses alliés circumpolaires de faire en sorte que l’Arctique reste une région de paix et de stabilité.
– Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord
Dan Vandal a également abordé des sujets comme les changements climatiques et l’insécurité alimentaire dans le Nord, la recherche scientifique et le développement durable avec ses alliés.
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