Un financement pour l’éducation en français aux Territoires du Nord-Ouest

Le 10 mars, le gouvernement territorial a annoncé la signature du protocole d’entente Canada-Territoires du Nord-Ouest relative à l’enseignement dans la langue de la minorité et de la seconde langue officielle pour les périodes de 2024-2025 à 2027-2028. La directrice de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO), Yvonne Careen, revient sur ces changements et leurs répercussions.
«Le protocole d’entente Canada-Territoires du Nord-Ouest, c’est du financement fédéral avec une contribution du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest qui fait partie du plan sur les langues officielles en éducation», explique Yvonne Careen.
Mis en place pour quatre ans, ce financement vise à atteindre l’égalité réelle entre l’anglais et le français.
«Le gouvernement du Canada, conformément à la Loi sur les langues officielles modernisée, peut prendre les mesures indiquées pour, notamment, encourager et aider les gouvernements provinciaux et territoriaux à offrir aux minorités de langue officielle une éducation de qualité dans leur propre langue tout au long de leur vie», peut-on lire sur le site du gouvernement fédéral.
Cependant, l’entente, qui devait entrer en vigueur avec l’année scolaire 2024-2025 ,a pris du retard, et les financements ne seront pas alloués avant le 1er avril 2025.
«Malgré le fait qu’on paye plusieurs membres du personnel par cette enveloppe, plusieurs activités par cette enveloppe, on n’avait pas encore reçu le financement pour l’année scolaire 2024-2025», souligne-t-elle.

Avec ce renouvellement, les fonds complémentaires alloués à la rétention et au recrutement des enseignants font maintenant partie du financement principal.
«Pour le reste, c’est assez minimal comme changement», ajoute la directrice.
Chaque année, il est aussi possible de réviser certains aspects de l’entente.
Ainsi, selon Yvonne Careen, le travail n’est pas fini.
«On a conclu et on a signé notre entente de contribution pour 2024-2025. Là, il nous reste à retourner à la table de négociations pour les années subséquentes.»
À lire aussi: