La Chambre de commerce du Yukon se dissout pour un éventuel renouvellement
Après 40 ans d’activité, la Chambre de commerce du Yukon a voté sa dissolution lors de sa dernière assemblée générale mercredi, notamment à cause de difficultés financières.
La directrice générale, Patti Balsillie, suggère néanmoins qu’une nouvelle organisation pour représenter les entreprises du Yukon pourrait voir le jour.
C’est peut-être le phénix qui renaît de ses cendres, explique Patti Balsillie, directrice générale de la Chambre de commerce. Mais nous devions peut-être créer une crise pour provoquer ce qui pourrait être une meilleure formule.
Selon elle, la concurrence de groupes à but non lucratif est importante au Yukon.
Pattie Balsillie affirme que la Chambre, telle qu’elle est actuellement, n’est plus financièrement viable
, notant que la majorité de ses revenus viennent des membres.
Elle explique que la pandémie de COVID-19 avait changé la façon dont de nombreuses entreprises dépensent, affectant les revenus de l’organisation.
Plus que jamais, la voix des entreprises du Yukon doit être représentée. Et la structure que nous utilisions n’était pas durable. C’est donc l’occasion de prendre un nouveau départ.
Réactions des autres organisations
Trois Chambres de commerce locales ont réagi à cette annonce, se disant attristées
et affirmant que cela laisse un vide dans la représentation territoriale des entreprises.
Les Chambres de commerce de Whitehorse, de St Elias (Haines Junction) et de Dawson déclarent alors explorer une collaboration à travers le territoire.
La directrice générale par intérim de la Chambre de commerce de Dawson, Justine Hobbs, pense qu’il y a maintenant un élan vers quelque chose de nouveau et d’excitant
.
Nous nous intéressons à construire un nouveau modèle axé sur la défense des intérêts à l’échelle du Yukon, l’élaboration de politiques et une communication efficace, dit Justine Hobbs, directrice générale par intérim de la Chambre de commerce de Dawson.
Justine Hobbs explique l’importance d’une représentation territoriale avec l’exemple d’entreprises basées à Whitehorse opérant dans d’autres communautés et être affectée par les réglementations ou les politiques de ces localités.
Je pense qu’il y a une certaine inquiétude de la part des membres que s’ils se lient à une Chambre communautaire. Ils ne seront pas représentés de la bonne manière, a-t-elle détaillé.
Avec les informations de Elyn Jones et Tori Fitzpatrick
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