Le service de soutien psychologique Many Rivers, dans le nord-ouest du Canada, de nouveau conforme
Le conseil d’administration du service de soutien psychologique Many Rivers a annoncé à ses membres que ses locaux étaient de nouveau conformes en vertu de la Loi sur les sociétés.
Lors de l’assemblée annuelle de l’organisme non gouvernemental du 20 juin, les responsables avaient un certificat du registraire des organismes pour le prouver.
Cette rencontre du conseil d’administration était en porte-à-faux avec celle d’avril dernier, où un ancien membre du conseil d’administration a claqué la porte de l’organisme. Les conseillers en place ont tenu un discours axé sur la transparence et la solidarité.
L’organisme a fermé ses portes en novembre en raison d’une grève avant de rouvrir brièvement en février. À ce moment, des employés ont été mis à pied. L’organisme est fermé depuis.
Retour à la conformité
Cette année, le responsable des sociétés du Yukon, Fred Pretorius, a constaté que l’organisme Many Rivers contrevenait à ses propres règlements en rejetant l’adhésion de certains membres.
À la suite d’une enquête, la société a également perdu une subvention 500 000 $ du gouvernement du Yukon. Le syndicat des employés du Yukon estime que cela a entraîné les mises à pied qu’a connues l’organisme.
Bien que l’organisme soit de nouveau conforme en vertu de la Loi sur les sociétés, il est soumis à des conditions. Les membres devaient notamment adopter les états financiers lors de l’assemblée générale, ce qu’ils ont fait. Un audit doit également être effectué d’ici la fin du mois de septembre.
Many Rivers pourrait savoir cette semaine si le gouvernement du Yukon lui octroie de nouveau des fonds.
Le gouvernement territorial mène un audit auprès de l’organisme, qui a débuté ce mois-ci et doit se terminer en juillet.
Christine Bedford dit que les comptes à payer atteignent 136 000 $.
Cette somme force la fermeture de bureaux régionaux de Many Rivers à Watson Lake, à Haines Junction et à Dawson City.
La présidente du conseil d’administration, Dena Zavier, estime cependant que la fermeture pourrait n’être que temporaire.