Les employés de la Ville de Yellowknife prêts à débrayer
Les employés syndiqués de la Ville de Yellowknife ont voté « en grande majorité », selon leur syndicat, pour un mandat de grève qui pourrait être activé dès le 8 février si aucune entente n’est conclue.
Le contrat de plus de 200 employés municipaux membres du syndicat Union of Northern Workers (UNW) est échu depuis décembre 2021. Aucun détail sur les résultats exacts du vote, tenu mardi, n’a été partagé.
Malgré l’appui d’un conciliateur désigné par le fédéral, les négociations ont achoppé le mois dernier. L’un des points en litige concerne l’augmentation salariale annuelle.
Le syndicat n’a pas divulgué publiquement les détails de ses demandes.
La directrice de la Ville, Sheila Bassi-Kellett, a pour sa part fait parvenir aux employés la veille du vote un courriel citant l’offre de l’employeur, soit une augmentation salariale de 2 % par année, rétroactive au 1er janvier 2022.
Dans un communiqué mercredi, la représentante syndicale Gayla Thunstrom et Lorraine Rousseau, de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, ont affirmé souhaiter la reprise des pourparlers.
Nous préférerions que l’employeur revienne à la table négocier une entente juste et de bonne foi
, peut-on lire dans le communiqué.
La Ville a de son côté déclaré être résolue à faire avancer le processus de négociations pour une convention collective
, mais affirme avoir commencé la planification des opérations advenant un débrayage.
