17,7 millions $ dans des programmes de langues autochtones aux T.N.-O.
Un nouvel accord entre Ottawa et les Territoires du Nord-Ouest injectera 17,7 millions de dollars dans les programmes de langues autochtones au cours des trois prochaines années.
L’Accord Canada-Territoires du Nord-Ouest, qui vise à préserver et à promouvoir les langues autochtones sur le territoire, sera en vigueur de 2024-2025 à 2026-2027.
Chaque année, 5,9 millions de dollars seront consacrés à des initiatives allant des cours de langues à des programmes communautaires et conçues pour renforcer et revitaliser les langues autochtones.
Ce financement permettra de promouvoir les langues autochtones dans les salles de classe, les organismes, les lieux de travail et les collectivités dans les années à venir, affirme dans un communiqué Caitlin Cleveland, ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Emploi des T-.N-.O..
L’accord linguistique entre Ottawa et les territoires est renouvelé régulièrement depuis 1984.
Pascale St-Onge, ministre fédérale du Patrimoine canadien, a déclaré que l’accord mettait en évidence l’engagement à long terme en faveur des langues autochtones.
La langue est au cœur de la culture et de l’identité, et la protection et la promotion des langues autochtones sont essentielles à la réconciliation, indique-t-elle. En soutenant les gouvernements autochtones régionaux, en améliorant les programmes en langues autochtones et en aidant les services de radiodiffusion autochtones, nous soutenons la mise en valeur, la revitalisation, la préservation et le renforcement des langues autochtones.
Les Territoires du Nord-Ouest comptent 11 langues officielles : Dene Kǝdǝ́, Dëne Sųłıné, Dene Zhatıé, Dinjii Zhuʼ Ginjik, anglais, français, Inuinnaqtun, Inuktitut, Inuvialuktun, nēhiyawēwin et Tłı̨chǫ.
À lire aussi :
C’est encourageant de voir un tel investissement dans les programmes de langues autochtones aux Territoires du Nord-Ouest. Ces fonds permettront non seulement de préserver les langues, mais aussi de renforcer les liens culturels pour les générations à venir. Cela démontre un engagement concret envers la revitalisation des langues autochtones, un aspect crucial de la réconciliation.