Un manteau rare de tradition inuit sera remis au Musée d’anthropologie de Vancouver

Des détails de la vie quotidienne sont présentés sur les manteaux. (Ben Nelms/Radio-Canada)
Des employés de l’organisme de charité Union Gospel Mission (UGM), à Vancouver, se sont rendu compte que quatre parkas qui leur avaient été données sont en fait des pièces rares du Centre Inuvik Sewing, des Territoires du Nord-Ouest. L’une d’entre elles sera remise au Musée d’anthropologie (MOA).

Rachel Allen, porte-parole de l’UGM, indique que les parkas ont été données par un donateur anonyme il y a quelques années. Même si les employés de l’organisme étaient conscients de l’origine autochtone des manteaux, ce n’est que récemment qu’ils ont découvert leur valeur.

Ils sont spéciaux parce qu’ils incorporent des éléments cousus du mode de vie de l’époque, explique Mme Allen. Ceux-ci datent des années 1960, selon elle.

Si l’un des manteaux doit être offert au Musée d’anthropologie, les autres seront donnés à des bénéficiaires de l’UGM, qui sont originaires d’Inuvik ou, à tout le moins, des Territoires du Nord-Ouest.

Susan Rowley, conservatrice pour la région arctique au MOA, connaît bien l’art déné et inuit. Elle a d’ailleurs le souvenir précis d’avoir assisté à la vente aux enchères de fermeture du centre de couture d’Inuvik en 1989.

Susan Rowley, une des conservatrices du Musée d’anthropologie de Vancouver, explique que les parkas étaient destinées à des clients du Sud parce qu’ils ont des étiquettes. (Radio-Canada)

C’est ainsi qu’elle a reconnu la valeur des manteaux en question lorsqu’elle a reçu un courriel de l’UGM.

« Plusieurs de ces manteaux étaient en fait produits pour des non-Autochtones », explique Susan Rowley. « C’était une occasion d’affaires pour les femmes du Nord. »

Elle insiste toutefois sur le fait que les membres de la communauté les portaient également parce qu’ils sont pensés pour des climats très froids, car ils possèdent deux couches.

« Nous avons plusieurs bénéficiaires autochtones, et le geste de remettre un des manteaux au MOA est une façon pour nous de rendre hommage à leur présence », affirme Rachel Allen.

Anaïs Elboujdaïni, Radio-Canada

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