Yukon Quest 2020 : le vainqueur de l’an dernier arrive le premier à mi-parcours
Le vainqueur de l’an dernier, l’Alaskien Brent Sass, a franchi le premier la ligne d’arrivée à mi-parcours de la course de traîneaux à chiens Yukon Quest jeudi matin à l’aube.
Comme les 14 autres pilotes d’attelage, Brent Sass a commencé la course samedi 1er février à Fairbanks en Alaska. Il avait terminé l’épreuve de 2019 en 9 jours et 13 minutes.
Le rythme de l’épreuve de 1600 km est plus lent cette année, note toutefois le contrôleur de la course Peter Reuter.
« Ça fait du bien, c’est toujours amusant d’être de retour à Dawson. C’est amusant d’être ici en premier », s’est exclamé Brent Sass quelques minutes après son arrivée à Dawson à 5 h 43.
Il a franchi la ligne d’arrivée à Dawson un peu plus d’une heure avant la Yukonnaise Michelle Phillips. « Quatre équipes sont arrivées à Dawson jusqu’à maintenant et on en attend encore deux d’ici la fin de la journée », a indiqué le contrôleur de la course, Peter Reuter.
Deux francophones jettent l’éponge
Le nombre de meneurs de chiens actuellement sur la piste diminue. Deux candidats, le Québécois Denis Tremblay et le Franco-Albertain Jason Campeau ont dû abandonner la course mardi notamment pour prendre soin de leurs chiens blessés.
Trois des chiens de Denis Tremblay présentaient des blessures mineures, peut-on lire sur une publication de sa page Facebook.
Alors qu’un temps d’arrêt plus long s’imposait, le meneur dit avoir remarqué d’autres blessures mineures inhabituelles sur ses chiens qui l’ont encouragé à prendre la décision de cesser la course.
Le pilote d’attelage affirme avoir envisagé de la poursuivre avec trois chiens en moins, mais connaissant les difficultés du reste du parcours il lui a semblé plus judicieux d’abandonner.
Il y avait déjà moins de participants à la course cette année qu’au cours des dernières années et avec l’abandon de Denis Tremblay et de Jason Campeau, il ne reste plus que 13 meneurs de chiens dans la course.
Un parcours plus laborieux
Le rythme de la course est un peu plus lent dû à la neige poudreuse sur la piste. Le tracé n’était pas clairement visible, indique Peter Reuter.
De plus, les chiens ont dû fournir plus d’effort pour se frayer un chemin donc les meneurs ont dû allonger leurs temps de repos, affirme Peter Reuter. Ils se concentrent énormément sur le bien-être de leurs chiens. « C’est ce qui anime tout ce sport », dit-il.
« Mes chiens ont simplement baissé la tête et ont fait le travail », ajoute Brent Sass en parlant des conditions difficiles du parcours.
Une pause de 36 heures est obligatoire à la mi-parcours pour tous les participants et leurs chiens avant de reprendre la piste vers Whitehorse.