Toujours pas de cas de COVID-19 dans un territoire du nord-ouest canadien, selon les autorités

La ministre de la Santé Pauline Frost (à gauche) affirme que le Yukon « est préparé à l’arrivée de la COVID-19 ». La ministre insiste sur le plan de dépistage en place et rappelle qu’aucun cas n’a encore été confirmé. (Claudiane Samson/Radio-Canada)
Le médecin hygiéniste du Yukon, le Dr Brendan Hanley et la médecin hygiéniste adjointe, la Dre Catherine Elliott, ainsi que la ministre de la Santé, Pauline Frost, affirment qu’aucun cas de COVID-19 n’a été détecté dans le territoire.

Malgré tout, la Dre Catherine Elliott espère que si un premier cas devait être dévoilé au Yukon, personne ne réagirait de façon excessive.

« Même si nous en avions un, le risque d’infection resterait quand même bas », avance-t-elle dans une conférence de presse jeudi.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que le système hospitalier du territoire est prêt à faire face à la maladie.

« Les risques d’infection de la COVID-19 sont très bas et aucun cas n’a encore été détecté ici », affirme Pauline Frost.

Elle ajoute aussi être en contact constant avec la ministre fédérale de la Santé.

« Nous voulons nous assurer que tout le monde a la même information. »Pauline Frost, ministre de la Santé du Yukon

Quant à elle, la Dre Catherine Elliott confirme, sans avoir de nombre précis, que le nombre de tests effectués a beaucoup augmenté depuis deux semaines.

Les tests sont par ailleurs envoyés en Colombie-Britannique et les résultats sont ensuite communiqués aux autorités yukonnaises entre trois et cinq jours plus tard.

« Nous avons décidé de ne pas dévoiler la location d’une personne qui aurait été infectée par le virus », précise-t-elle.

« Quelque part entre le SRAS et la grippe »

C’est la nature imprévisible du virus qui inquiète la communauté internationale et locale, indique le médecin hygiéniste du Yukon, le Dr Brendan Hanley.

« Ce virus est quelque part entre le SRAS », avance-t-il. Il rappelle l’épidémie qui avait tué au total 774 personnes dans le monde en 2002-2003.

La Dre Catherine Elliott souhaite faire comprendre aux Yukonnais qu’il faut réduire les risques, notamment en « gardant ses microbes pour soi », en se lavant les mains plus souvent et en adaptant ses comportements.

« Le public doit être patient et s’attendre à ce que certaines décisions inattendues soient prises à l’avenir », mentionne-t-elle, faisan notamment référence à sa décision d’annuler les Jeux de l’Arctique.

Aucune décision n’a encore été prise pour de futurs événements comme le tournoi de hockey autochtone.

Pour plus d’informations, consulter lesite du gouvernement fédéral sur le coronavirus.

Anaïs Elboujdaïni, Radio-Canada

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