Au Yukon, les commerces canadiens dépendent des automobilistes américains

L’autoroute de l’Alaska est dénudée de touristes depuis le début de la pandémie. (Radio-Canada)
L’homme à la tête du Conseil consultatif sur le commerce du Yukon, Rich Thompson, comprend l’inquiétude du public lorsqu’il voit des véhicules immatriculés aux États-Unis traverser le territoire pour se rendre ou revenir de l’Alaska.

En ce temps de pandémie qui frappe durement les États-Unis, il est compréhensible, dit-il, de se demander s’il est sage de laisser les Américains transiter par le Yukon.

Cependant, Rich Thompson rappelle que le nombre de touristes sur l’autoroute de l’Alaska a fortement diminué depuis les restrictions frontalières liées à la COVID-19. Les commerces du Yukon ont donc besoin pour survivre de ces voyageurs américains qui se déplacent en voiture.

Une limite de 24 heures

« Le Conseil consultatif estime que si nous pouvons permettre une entrée sécuritaire des voyageurs américains [au Yukon] et ensuite vers les commerces, alors ceci est une bonne chose pour les entreprises du territoire qui ont été décimées [par la pandémie]. »Rich Thompson, directeur du Conseil consultatif sur le commerce du Yukon

D’après les règles en vigueur, les Américains en direction du 49e parallèle peuvent transiter par le Yukon s’ils quittent le territoire dans les 24 heures. Il leur est demandé d’éviter les arrêts non essentiels, les terrains de camping et les localités rurales.

Le gouvernement du Yukon dit s’être penché sur 23 plaintes concernant des voyageurs américains qui auraient quitté le corridor de l’autoroute de l’Alaska. Jusqu’à présent, aucune amende n’a été donnée au sujet du non-respect des règles de transit.

Radio-Canada

Pour d’autres nouvelles sur le Canada, visitez le site de Radio-Canada.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *