Les oies des neiges ne sont pas infectées par la COVID-19, assurent des experts
Plusieurs interrogations sur la COVID-19 ont émergé depuis son apparition en mars 2020. L’une d’entre elles concerne la transmission du virus chez les animaux. Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université Laval soutient que les oies des neiges ne sont pas porteuses du coronavirus, un soulagement pour les communautés nordiques qui chassent et consomment ces oiseaux.
Pour mener à bien leurs analyses, les scientifiques – issus de la participation de trois chaires de recherche du programme Sentinelle Nord de l’Université Laval – ont mené des prélèvements organiques sur 500 oies des neiges capturées durant le mois de mai 2020 à Montmagny dans la province du Québec.
C’est ensuite au sein du Laboratoire des maladies infectieuses et immunitaires du CHU de Québec-Université Laval que les experts ont conclu n’avoir trouvé aucune trace du virus chez les oies des neiges. Notons que les animaux ont été relâchés après la prise de prélèvement.
- peut voler à une vitesse atteignant 95 km/h
- peut parcourir jusqu’à 1000 km lors d’un vol sans interruption
- a des ailes pouvant atteindre 1,5 mètre d’envergure lorsqu’elles sont déployées
Source : Fédération canadienne de la faune
Dans un communiqué de presse, l’équipe indique que les chercheurs ont tous été testés « avant, pendant et après l’échantillonnage » précisant avoir pris toutes les « précautions nécessaires » afin d’éviter que les oiseaux soient contaminés.
Les chercheurs ont procédé aux analyses des oies des neiges pour répondre aux inquiétudes de la population, notamment les Autochtones considérés davantage vulnérables aux maladies infectieuses respiratoires. La présence du virus SRAS-CoV-2 chez ces oiseaux migrateurs aurait pu constituer une véritable catastrophe sanitaire.
Rappelons qu’en tant que gibier l’oie des neiges contribue à la sécurité alimentaire de nombreuses communautés autochtones, aussi bien dans la région Eeyou Istchee, au Nunavik et au Nunavut. À ce titre, l’animal constitue un aliment traditionnel indissociable de l’identité et de la culture des peuples de l’Arctique.