Le Canada veut financer davantage de projets d’infrastructure de transport dans l’Arctique

Le programme du Fonds national des corridors de commerciaux (FNCC) a été créé en 2017 dans le but d’investir 1,9 milliard de dollars dans des projets d’infrastructure de transport. (Nathan Denette/La Presse canadienne)
Alors que l’Arctique canadien souffre d’un manque d’infrastructure récurant, en particulier chez les communautés autochtones, le gouvernement, réitère sa volonté de financer de nouveaux projets de transport dans la région.

Puisé à même les 2,3 milliards de $ du Fonds national des corridors commerciaux (FNCC), l’investissement consacré aux projets d’infrastructure de transport dans les régions de l’Arctique et du Nord du Canada s’élève à 800 millions de $.

« Des réseaux de transport efficaces et fiables sont essentiels à la prospérité économique du Canada. L’amélioration des transports dans l’Arctique et le Nord favorisera la diversification commerciale et le développement social et assurera une plus grande connectivité aux résidants du Nord », a déclaré par voie de communiqué Marc Garneau, ministre des Transports.

« Grâce à cet appel de propositions, nous voulons répondre aux besoins uniques et urgents en matière d’infrastructure de transport dans les régions de l’Arctique et du Nord du Canada. »Marc Garneau, ministre des Transports

À ce titre, le ministre Garneau invite « les propriétaires, les exploitants et les utilisateurs d’infrastructure de transport » à présenter leur projet d’ici le 15 mars 2021. Les propositions doivent favoriser « les retombées sociales et le développement économique à long terme » dans les régions nordiques du pays, notamment dans le Nunatsiavut, le Nunavik et le port Churchill, précise le communiqué.

« Le transport est essentiel pour les collectivités nordiques et pour les projets de développement économique dans l’Arctique canadien. Les infrastructures de transport restent limitées et présentent des défis auxquels de nombreuses autres collectivités canadiennes ne sont pas confrontées. »Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord

Quant à la liste des admissibles elle est assez large puisque les demandes peuvent à la fois émaner des gouvernements territoriaux et provinciaux mais aussi des municipalités, des communautés autochtones, des organismes, des établissements universitaires et des entreprises fédérales.

Outre le développement des infrastructures l’Arctique, Ottawa souhaite avec cet investissement répondre à des besoins propres à la réalité nordique du Canada comme l’amélioration des réseaux de transport.

Ismaël Houdassine, Regard sur l'Arctique

Ismaël Houdassine est diplômé en journalisme de l’Université de Montréal. Il commence sa carrière comme reporter et journaliste culturel. Avant de rejoindre l’équipe de Radio-Canada, il a collaboré durant plusieurs années pour plusieurs médias, notamment l’Agence QMI et Le HuffPost.

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