La Garde côtière américaine redéploie son brise-glace Polar Star dans l’Arctique

La pandémie a forcé l’arrêt des opérations du brise-glace Polar Star en Antartique. (Garde côtière américaine/Reuters)
Le brise-glace américain Polar Star a quitté le port de Seattle en direction de l’Arctique où il effectuera une mission de « sécurité nationale », a annoncé la Garde côtière des États-Unis.

Ce bateau est habituellement en déplacement dans l’Antarctique dans le cadre de son service annuel. Mais pour cause de pandémie à la Covid-19, les voyages de Polar Star jusqu’à la station McMurdo ont été annulés. Les opérations seront désormais menées par voie aérienne.

« L’Arctique est désormais une région d’importance nationale croissante. »Linda Fagan, commandante de la zone Pacifique de la Garde côtière américaine

Dans un communiqué de presse, la Garde côtière américaine a indiqué que le navire vieux de 44 ans participe à l’opération baptisée « Deep Freeze » durant l’été en Antarctique, de septembre à mars.

Outre les répercussions de la pandémie sur les opérations du brise-glace, l’annonce de son redéploiement serait, selon ce que rapportent plusieurs médias américains, dû à des inquiétudes de plus en plus grandissantes au sein du commandement militaire en Alaska concernant la sécurité dans la région de l’Arctique.

« Les garde-côtes s’engagent à protéger la souveraineté des États-Unis et à travailler avec nos partenaires pour maintenir un Arctique sûr, sécurisé et réglementé. »Linda Fagan, commandante de la zone Pacifique de la Garde côtière américaine

Son rôle consiste jusqu’ici à dégager la glace dans la région à l’extrême Sud du globe afin de permettre aux navires de ravitaillement d’atteindre la base de recherche américaine de McMurdo qui représente la plus importante station située en Antarctique.

Notons que la Garde côtière américaine possède seulement deux brise-glaces. Un nombre insuffisant selon les experts qui rappellent qu’en comparaison, la Garde côtière canadienne exploite présentement quatorze brise-glaces, tandis que la Russie possède près d’une quarantaine de ces navires, dont plusieurs sont à propulsion nucléaire.

Ismaël Houdassine, Regard sur l'Arctique

Ismaël Houdassine est diplômé en journalisme de l’Université de Montréal. Il commence sa carrière comme reporter et journaliste culturel. Avant de rejoindre l’équipe de Radio-Canada, il a collaboré durant plusieurs années pour plusieurs médias, notamment l’Agence QMI et Le HuffPost.

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