Dans le Grand Nord canadien, des carcasses d’animaux abandonnés inquiètent les autorités des Territoires du Nord-Ouest

Des agents de la faune des Territoires du Nord-Ouest tentent d’épingler ceux qui ont abattu les animaux et abandonné leurs carcasses. (Kyle Mandeville)
Le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles des Territoires du Nord-Ouest a lancé une enquête après la découverte de carcasses de caribous le long de la route de glace qui mène à la mine de diamants Diavik.

Selon le directeur responsable de la faune et de l’environnement de la région de North Slave, Adrian Lizotte, le ministère a reçu plusieurs signalements de carcasses abandonnées le long de la route, à l’extrémité nord du lac Mackay.

« Il est question de gaspillage de caribou, d’omission de récupérer un animal, de chasse dans une zone mobile et de récolte sans permis. »Adrian Lizotte, directeur responsable de la faune et de l’environnement de la région de North Slave

Aux deux postes d’inspection déjà présents depuis quelques années dans le sud du lac Gordon et sur le lac Mackay, le ministère en a ajouté un troisième, mobile.

Les secteurs où une activité plus forte est constatée feront l’objet d’une attention particulière, préviennent les autorités.

Vente illégale

Aux plaintes contre le braconnage s’ajoutent celles contre le trafic de viande sauvage, note Adrian Lizotte.

Le commerce de viande séchée sur les réseaux sociaux est, croit-il, l’un des principaux facteurs de l’augmentation de la chasse. L’agent déconseille toutefois la vente ou l’achat de la viande ainsi récoltée.

« Il n’y a pas de permis commercial pour le caribou, donc tout caribou abattu devrait l’être pour usage personnel, pour se nourrir et nourrir sa famille. »Adrian Lizotte, directeur responsable de la faune et de l’environnement de la région de North Slave

Ce n’est pas pour la vente. Le trafic de viande sauvage peut vous valoir une amende de 949 $.

Afin d’éviter le gaspillage ou une amende, M. Lizotte recommande aux chasseurs néophytes de se familiariser avec les parties comestibles des animaux qu’ils comptent abattre.

Essentiellement, on leur demande de faire preuve de respect. Il faut respecter la faune, respecter la terre, respecter l’eau. Ne prenez que ce dont vous avez besoin pour nourrir votre famille.

Avec les informations de Chantal Dubuc

Radio-Canada

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