La Garde côtière renforce sa collaboration avec des Premières Nations dans le Grand Nord canadien

La Garde côtière auxiliaire des Premières Nations est composée de 4000 bénévoles ayant accès à 1000 embarcations. (Photo : Facebook/Coastal Nations Coast Guard Auxiliary)

La Garde côtière canadienne renforce le programme de bénévolat des bateaux communautaires autochtones en allouant des fonds pour huit communautés des Premières Nations du pays, dans le Grand Nord, en Colombie-Britannique, en Ontario et dans les Maritimes.

Un investissement de 2 millions de dollars insufflé au projet pilote lancé en 2017 dotera ces communautés d’équipement « visant à renforcer leur capacité de recherche et de sauvetage en mer », apprend-on.

« Les peuples autochtones sont les premiers intendants de nos océans », souligne la ministre des Pêches, Bernadette Jordan.

Les équipes de la Garde côtière auxiliaire des Premières Nations, dont sont membres les communautés Quatsino, Heiltsuk et Kitasoo, en Colombie-Britannique, répondent à près du quart de tous les appels d’assistance maritime du pays chaque année, selon elle.

Ces trois communautés côtières recevront le financement fédéral aux côtés de la Confederacy of Mainland Mi’kmaq, en Nouvelle-Écosse, de la Nation innue, de Sauvetage maritime de Yellowknife, ainsi que de la Première Nation de Whitefish River et du territoire non cédé de Wiikwemkoong, tous deux situés aux abords du lac Huron.

Le financement servira à l’achat de bateaux et d’équipement.

Les Autochtones contribuent à assurer la sécurité dans les régions côtières. (Jordan Wilson/La Presse canadienne)
« Un partenariat important »

La contribution et le leadership des premiers peuples dans l’histoire et la culture maritime doivent être reconnus et célébrés, selon le commissaire adjoint de la région de l’Ouest pour la Garde côtière canadienne, Roger Girouard.

« Les Autochtones connaissent mieux leur région que quiconque, et ils sont dévoués à assurer la sécurité des eaux », soutient-il.

Alec Dick, membre de la Première Nation Heiltsuk et chef de la garde côtière auxiliaire autochtone, se dit optimiste quant à la relation entre les services de garde côtière.

La transparence et la collaboration sont importantes, et nous voulons continuer à les renforcer.Alec Dick, chef de la garde côtière auxiliaire autochtone de la nation Heiltsuk

Le programme de Garde côtière auxiliaire des Premières Nations est né de la frustration de la communauté après le naufrage d’un bateau d’observation des baleines à Tofino en 2015. Cela avait coûté la vie à six passagers.

La nation Heiltsuk réclame maintenant la création d’un centre de coordination marine autochtone depuis le déversement pétrolier survenu au large de Bella Bella, le long de la côte centrale de la Colombie-Britannique.

En mars, le gouvernement fédéral a annoncé qu’une entente de principe avait été conclue en ce sens.

Radio-Canada

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