Le défi de l’accès à l’eau potable à Iqaluit dans le Grand Nord canadien
L’accès à l’eau potable reste une préoccupation à Iqaluit dans le Grand Nord canadien malgré l’annonce récente du gouvernement fédéral d’accorder 8 milliards de dollars à des communautés autochtones du Canada pour tenter de résoudre ce problème.
C’est du moins l’avis de l’adjointe au maire de la capitale du Nunavut, Janet Pitsiulaaq Brewster.
En entrevue à l’émission The House de CBC, Mme Brewster a souligné le pas important que constitue l’annonce du gouvernement fédéral. Cependant, dit-elle, la Municipalité devra trouver des moyens de s’adapter aux changements climatiques qui entravent l’accès à une eau propre à la consommation.
Iqaluit pompe son eau du lac Géraldine, mais il est parfois difficile d’en obtenir parce que le niveau du lac est parfois trop bas, notamment l’hiver, lorsque le plan d’eau est gelé. Comme la Ville doit déclencher des alertes à la consommation d’eau, elle a décidé en 2019 de pomper également de l’eau de la rivière Apex, mais cette mesure n’est pas viable à long terme.
La fonte du pergélisol fait augmenter la quantité d’eau dans les canalisations et autour d’elles, ce qui renforce leurs risques de geler et de se briser, dit-elle.
La Ville d’Iqaluit renforce donc sa politique d’entretien de ses infrastructures hydrauliques, avec notamment des logiciels qui peuvent mesurer la pression.
D’après les informations de Christian Pass-Lang