COVID-19 : les Territoires du Nord-Ouest canadiens demandent l’aide du gouvernement

La ministre de la Santé et des Services sociaux des Territoires du Nord-Ouest, Julie Green, devant la première ministre Caroline Cochrane. (Mario Di Ciccio/Radio-Canada)

La ministre de la Santé des Territoires du Nord-Ouest, Julie Green, demande l’aide du gouvernement canadien et de la Croix-Rouge pour soutenir le territoire dans sa lutte contre l’éclosion de cas de COVID-19 dans la région du Sahtu.

Mardi soir, au moins 70 cas de la COVID-19 ont été confirmés depuis samedi en lien avec un cas de transmission communautaire dans la collectivité de Fort Good Hope.

Les autorités s’attendent à en trouver d’autres parce que les tests de dépistages se poursuivent.

L’éclosion, qui a eu comme point déclencheur un tournoi de jeux traditionnels dénés, est survenue entre les 5 et 9 août. Les cas se sont vite répandus dans la région du Sahtu et touchent maintenant six collectivités du territoire.

Il y a 44 cas à Fort Good Hope, 5 à Colville Lake, 5 à Norman Wells et 3 à Délı̨nę.

Yellowknife compte désormais 12 cas et 1 a été confirmé à Inuvik.

Éclosion dans un centre de soins de longue durée

Mercredi, la médecin hygiéniste en chef des T.N.-O., Kami Kandola, a aussi annoncé une éclosion au centre de soins de longue durée Sahtú Dene Nechá Kǫ́, à Norman Wells.

Selon elle, une éclosion est déclarée lorsqu’un employé ou un résident du centre est atteint du virus.

Au moins deux cas ont été confirmés au centre de soins de longue durée, qui comprend 18 chambres.

Le centre est fermé aux visiteurs depuis le 15 août, lorsque l’éclosion a été confirmée dans la région.

Besoin d’aide

Devant cette montée rapide des cas de COVID-19 dans le territoire, la ministre de la Santé Julie Green a affirmé en entrevue à CBC, mercredi matin, avoir demandé l’aide d’Ottawa et de la Croix-Rouge canadienne.

Sans donner trop de détails au sujet de sa demande, la ministre dit avoir besoin de personnel et d’équipement pour effectuer, notamment, des tests de dépistage et poursuivre la vaccination.

« Nous avions déjà surmonté un défi au vu de la quantité de personnel dont nous disposons en cette période de l’année, [où] beaucoup de gens sont en vacances. Maintenant, nous avons besoin de plus d’infirmières », dit-elle.

Au moins un patient atteint de la COVID-19 a été hospitalisé pour l’instant. (Noémie Moukanda/Radio-Canada)

Avant cette nouvelle éclosion dans le Sahtu, le territoire faisait déjà face à une pénurie d’infirmières et de personnel de la santé comme c’est le cas dans plusieurs régions du pays.

La ministre n’a pas été en mesure de dire, mercredi matin, quelle serait la réponse à ses demandes, mais a affirmé avoir senti la volonté des deux côtés.

Les choses bougent, mais évidemment le besoin est urgent. Nous espérons avoir une réponse dans les plus brefs délais.Julie Green, ministre de la Santé des T.N.-O.

La Croix-Rouge a confirmé mercredi après-midi qu’elle était en discussion avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à propos d’une possible assistance en réponse à cette nouvelle éclosion, mais n’avait pas plus de détails à fournir.

Santé Canada n’a pas été en mesure de répondre aux demandes de Radio-Canada avant la publication de ce texte.

Avec des informations de Loren McGinnis et de Joanne Stassen

Mario De Ciccio, Radio-Canada

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