La Garde côtière canadienne a déployé dans l’Arctique une flotte de huit brise-glaces en 2021

Un brise-glace de la Garde côtière canadienne naviguant près de Pond Inlet au Nunavut. (Garde côtière canadienne)
La fin de saison de l’année 2021 a été l’occasion pour la Garde côtière canadienne de mettre en opération huit de ses brise-glaces dans les eaux arctiques. L’agence fédérale a également effectué la mise à flot du NGCC Jean Goodwill, le deuxième des trois brise-glaces intermédiaires acquis en 2018.

La Garde côtière canadienne explique sa présence dans l’Arctique par le fait de permettre le réapprovisionnement des collectivités isolées du Grand Nord. Elle fournit, entre autres, des services de recherche et de sauvetage.

À ce titre, au cours de la saison opérationnelle, le Centre des services de communication et de trafic maritimes (SCTM) à Iqaluit a fourni un soutien à 159 navires, avec un total de 1263 voyages dans la zone de services de trafic maritime du Nord canadien. « Ces navires comprenaient des navires de la Garde côtière canadienne, des cargos, des pétroliers et des vraquiers », a déclaré l’agence dans un communiqué.

Nos membres d’équipage ont travaillé dur pour fournir des services essentiels comme la recherche et le sauvetage et le déglaçage aux communautés du Nord, qui sont clés pour le réapprovisionnement de la communauté.Mario Pelletier, commissaire, Garde côtière canadienne
Maintenir ses services en période de pandémie mondiale

Une fois de plus, l’année a été marquée par la pandémie de COVID-19. La flambée des cas d’infections dues au variant Omicron a apporté son lot de défis organisationnels pour la Garde côtière. « Afin de réduire le risque de propagation du virus, il est interdit aux embarcations de plaisance et aux navires de croisière d’opérer dans les eaux côtières de l’Arctique canadien », a-t-elle indiqué.

Ainsi, six navires, dont des brise-glaces de marchandises générales et de la Garde côtière canadienne, ont effectué des transits complets dans le passage du Nord-Ouest, comparativement à huit navires l’année précédente, a rappelé l’agence.

« De nombreux défis sont survenus depuis le début de la pandémie, cependant, le niveau de service de la Garde côtière canadienne a été maintenu », a précisé Neil O’Rourke, commissaire adjoint, Garde côtière canadienne.

Dans le cadre du Plan de protection des océans, la Garde côtière canadienne dit avoir travaillé en collaboration avec les résidents autochtones et nordiques, notamment dans le cadre du projet pilote de volontariat communautaire autochtone qui a impliqué la participation de six nouveaux navires de recherche et de sauvetage.

L’Agence fédérale a aussi énuméré plusieurs missions menées au pôle Nord comme l’opération Nanook Tatigiit, un exercice d’entraînement conjoint en recherche et sauvetage avec le garde-côte américain Healy près de Resolute, au Nunavut.

Ismaël Houdassine, Regard sur l'Arctique

Ismaël Houdassine est diplômé en journalisme de l’Université de Montréal. Il commence sa carrière comme reporter et journaliste culturel. Avant de rejoindre l’équipe de Radio-Canada, il a collaboré durant plusieurs années pour plusieurs médias, notamment l’Agence QMI et Le HuffPost.

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