La Garde côtière canadienne dresse le bilan de sa saison d’opérations dans l’Arctique en pleine pandémie
En pleine pandémie, la Garde côtière canadienne a poursuivi ses opérations de surveillance dans l’Arctique afin de faire respecter les restrictions de circulation des navires.
Pour éviter tout risque de propagation du virus de covid-19 parmi les communautés éloignées, les autorités ont limité l’accès à plusieurs régions maritimes du Grand Nord pour les embarcations de plaisance et les navires de croisière.
En date du 9 décembre 2020, huit navires, incluant des navires de charge générale et des brise-glaces de la Garde côtière, ont pu traverser complètement le passage du Nord-Ouest. En comparaison, ils étaient 27 navires à faire le voyage en 2019.
La ministre fédérale des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Bernadette Jordan, a déclaré par voie de communiqué que l’organisme a mis en œuvre des mesures de sécurité supplémentaires pour prévenir la propagation potentielle du virus de la COVID-19, particulièrement chez les communautés nordiques.
La Garde côtière canadienne a également annoncé avoir mobilisé durant l’année huit brise-glaces dans l’Arctique afin de maintenir ses opérations. Du centre des Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) situé à Iqaluit dans le Nunavut, l’agence dit avoir soutenu 128 navires dans la zone de services de trafic maritime du Nord canadien.
« Il s’agissait de navires de charge, de navires de recherche, de vraquiers, de bateaux de pêche, et de navires de la Garde côtière canadienne », a précisé la Garde côtière dans le communiqué. À ce titre, l’organisme fédéral a indiqué n’avoir enregistré aucune infection parmi les équipages de ses navires.
De plus, la Garde côtière a dressé un premier bilan de ses opérations annuelles. On y apprend, entre autres, que l’organisme a rapporté aux programmes d’intervention environnementale 35 incidents maritimes qui ont fait l’objet d’une enquête. « Six de ces incidents ont nécessité une surveillance ou une intervention en raison d’une situation de pollution ou d’un risque de pollution », précise-t-on.