Une nouvelle école secondaire francophone au Yukon est prête dans le Grand Nord canadien

Le Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier est situé sur le terrain de deux écoles anglophones qui abritent chacune un programme d’immersion française. (Claudiane Samson/Radio-Canada)
Le Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier de Whitehorse (CSSC Mercier) s’apprête à accueillir ses premiers élèves, après plus d’une décennie de recours judiciaire et des retards pendant sa construction.

Conçu selon le concept d’éducation du 21e siècle, le bâtiment offre une grande variété d’espaces au-delà des salles de classe, toutes d’ailleurs équipées de cloisons amovibles comme des panneaux de tableaux blancs ou de grandes portes de garage.

Toutes les classes sont séparées par des murs amovibles comme ici par des tableaux blancs. (Claudiane Samson/Radio-Canada)

Ainsi, il est possible d’unir deux ou trois salles de classe pour permettre aux élèves de profiter ensemble d’une présentation ou d’une activité spéciale. Il y a également des espaces adaptés pour les élèves qui ont besoin de travailler individuellement ou en petits groupes.

Le directeur général de la CSFY, Marc Champagne, est enchanté de l’arrivée prochaine des élèves au sein de la nouvelle école. (Claudiane Samson/Radio-Canada)
« J’ai très hâte de voir nos élèves arriver ici et finalement utiliser ces espaces parce que, je vous le rappelle, depuis de nombreuses années nos élèves au secondaire n’ont pas des espaces adéquats. »Marc Champagne, directeur général, CSFY

Le directeur général de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY), Marc Champagne, est ravi du résultat, particulièrement le mur extérieur entièrement fenestré. « C’est vraiment magnifique, particulièrement quand il fait soleil, c’est incroyable comment la lumière est belle et qu’on se sent bien! »

« On veut rendre une école moins comme une prison ou un hôtel, un grand corridor avec plein de salles de classe identiques, on veut créer de la flexibilité. […] On veut créer la possibilité de rendre les espaces plus petits ou plus grands […] jusqu’à notre grand atrium qui est au coeur même des espaces partagés avec la communauté. »Marc Champagne, directeur général, CSFY

L’édifice de 35 millions de dollars a été entièrement conçu et construit par des entreprises locales, une fierté pour le gouvernement du Yukon. Pour sa part, Patrimoine canadien a financé la portion communautaire dotée entre autres d’une salle de spectacle : 7,5 millions de dollars.

L’atrium principal de l’école donne d’un côté sur la salle de spectacle et de l’autre sur la bibliothèque qui sera surtout numérique. (Claudiane Samson/Radio-Canada)

La salle de spectacle et la cuisine commerciale permettront d’accueillir jusqu’à 200 personnes pour des événements communautaires, palliant ainsi le manque d’espace au Centre de la francophonie.

Marc Champagne avait d’ailleurs imaginé y tenir dès l’ouverture les repas communautaires du vendredi soir, mais en raison de la pandémie aucun événement n’est permis.

« C’est dommage qu’on ne puisse pas célébrer en grand, qu’on ne puisse pas accueillir toute la communauté », déplore Marc Champagne.

À l’École Émilie-Tremblay, la salle d’économie familiale avait été convertie en salle de classe. (Claudiane Samson/Radio-Canada)

Les élèves franchiront le portillon comme si de rien n’était le 13 novembre prochain. Quelques visites sur rendez-vous sont tout de même prévues pour les parents cette semaine.

Pour certains élèves appelés à participer ces derniers jours au déménagement, le nouvel édifice est un vent de fraîcheur, et d’espace.

Kiona Vallier et ses copines sont ravies de pouvoir fréquenter la nouvelle école. (Claudiane Samson/Radio-Canada)

« Oh! je suis tellement excitée! C’est beaucoup plus grand qu’à Émilie-Tremblay », affirme Sofia Avril. « J’aime beaucoup le design, c’est vraiment nice », commente pour sa part Sarah Lavallée, qui croit qu’il faudra tout de même une année ou deux avant que les élèves francophones reviennent au sein de l’école.

« J’aime vraiment comme c’est ouvert, beaucoup de fenêtres. Et il y a des endroits où s’asseoir qui ne sont pas par terre! »Kiona Vallier, élève

Claudiane Samson, Radio-Canada

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