Nord canadien : le Yukon discute d’un programme universel de congé de maladie payé

Le NPD propose un programme universel de 10 jours de congé de maladie payé. (Wayne Vallevand/Radio-Canada)
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Yukon enjoint au gouvernement territorial de créer un programme de congé de maladie payé qui serait beaucoup plus complet que le programme en vigueur.

Le gouvernement semble prêt à aller de l’avant sur ce point.

De nombreux Yukonnais se retrouvent sans recours lorsqu’ils tombent malades, comme l’explique la leader parlementaire du NPD, Emily Tredger. Cela aggrave le risque que ces personnes viennent propager un virus lorsqu’elles se rendent au travail à un moment où la grippe et les virus respiratoires sont en augmentation.

Peu importe où on travaille, on devrait avoir droit à des jours de congé de maladie payés.Emily Tredger, leader parlementaire du Nouveau Parti démocratique du Yukon

Depuis près de deux ans, le gouvernement territorial comptait une politique similaire, mais elle s’applique uniquement aux travailleurs contractant la COVID-19 et elle arrive à échéance le 31 mars prochain.

La demande du NPD survient au moment où d’autres gouvernements, comme ceux de la Colombie-Britannique et du fédéral, augmentent leur programme de congé de maladie payé. Emily Tredger souhaite que le Yukon ait un programme universel de 10 jours de maladie payés.

« Nous savons que c’est ce qui rend les travailleurs plus productifs et les entreprises plus productives », soutient-elle, ajoutant que, plus le gouvernement attend, plus le vide créé est grand.

« Les maladies ne vont pas disparaître, elles existeront toujours », dit-elle.

La création d’un programme universel de congés de maladie durant la pandémie était l’une des conditions de l’accord signé entre les libéraux et le NPD à la suite des élections territoriales qui ont mené à un gouvernement libéral minoritaire.

Le ministre du Développement économique, Ranj Pillai, ne peut pas promettre qu’un programme sera mis en place d’ici le mois de mars, mais il assure qu’il y a du travail qui se fait en coulisse avec le secteur privé.

« Je pense que, pour le moment, les discussions tournent autour de qui payera ce programme […] C’est une question de financement », dit-il.

D’après lui, un programme universel dépend de plusieurs facteurs, dont le coût et l’échelle. Il faut également s’assurer de ne pas reproduire des programmes similaires déjà existants, comme le programme fédéral qui entrera en vigueur le 1er décembre.

D’après les informations de Julien Gignac

Radio-Canada

Pour d’autres nouvelles sur le Canada, visitez le site de Radio-Canada.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *