L’année 2022 a été plus chaude dans plusieurs communautés du Grand Nord canadien
Plusieurs événements climatiques inhabituels ont marqué l’année 2022 dans les trois territoires nordiques, allant d’inondations à des canicules en passant par des hivers aux conditions étranges, selon des données d’Environnement Canada.
Entre le 1er juin et le 22 août, 166 records de températures ont été battus aux T.N.-O., au Yukon et au Nunavut.
Au Nunavut, Rankin Inlet a connu sa huitième année la plus chaude depuis que les données météorologiques sont compilées, selon la température moyenne enregistrée, soit la somme des températures les plus élevées et les plus basses en 24 heures, divisée par deux. Cette température moyenne affichait -9,4 °C, ce qui correspond à 1,1 °C au-dessus de la moyenne enregistrée.
Baker Lake, au Nunavut, et Old Crow, au Yukon, ont tous deux connu leur dixième année la plus chaude jamais compilée. La température moyenne de Baker Lake en 2022 était de -10,1 °C, comparativement à une moyenne normale de -11,3 °C. Du côté de Old Crow, la température moyenne pour l’année était de -7,5 °C, comparativement à une moyenne normale de -8,3 °C.
Watson Lake, au Yukon, a connu une année plus chaude aussi, sa onzième, avec une température moyenne de -1,7 °C, comparativement à -2,4 °C.
La température moyenne d’Inuvik a été supérieure de 1,5 °C à la normale, s’établissant à -6,7 °C, comparativement à -8,2 °C.
Plusieurs autres communautés des T.N.-O. ont eu des températures plus proches de leur moyenne normale. À Yellowknife, la température moyenne en 2022 correspond à la 30e année la plus chaude sur 80 années de données recueillies.
À Iqaluit, au Nunavut, 2022 correspond à sa 16e année la plus chaude.
Des perturbations climatiques inhabituelles
Dans le sud des Territoires du Nord-Ouest, à Fort Liard, 2022 représente sa 13e année la plus froide en 43 ans. Il n’a pas fait beaucoup plus froid, avec une température moyenne d’un degré sous la moyenne normale. L’année 2022 a aussi été l’une des années les plus sèches à Fort Liard, avec environ 60 % des précipitations normales que reçoit normalement cette communauté.
Le temps était particulièrement sec aussi à Yellowknife et Fort Simpson, qui ont connu respectivement leur cinquième et leur septième année la plus sèche.
Au Yukon, Mayo et Whitehorse ont eu davantage de précipitations que la normale. Les précipitations à Whitehorse ont représenté 116 % de ce que la capitale yukonnaise reçoit en une année normale.
Alors qu’il y a peu d’informations sur les précipitations au Nunavut, selon les données d’Environnement Canada, Resolute Bay et Cambridge Bay ont toutes deux connu un niveau de précipitations près des normales.
Avec les informations de Shannon Scott