Dans le Grand Nord canadien, l’entente sur le site historique de l’expédition Franklin suscite l’espoir

La Municipalité de Gjoa Haven se réjouit de l’entente, qui va assurer le financement du site historique. (Chris Wattie/Archives/Reuters)
La reprise de la responsabilité du site historique du naufrage de l’expédition Franklin par l’association Inuit Kitikmeot, la Nattilik Heritage Society et Parcs Canada suscite l’enthousiasme de la communauté de Gjoa Gaven, au Nunavut.

Cette somme aidera à construire des infrastructures sur les sites des épaves de l’Erebus et du Terror, où les Inuit contribueront à raconter l’histoire de l’expédition du point de vue autochtone.

Jacob Keanik, président de la Nattilik Heritage Society, souligne que la signature de cette entente est le fruit de six ans de travail ardu.

L’entente négociée prévoit un volet de bourse d’études ainsi que le financement d’initiatives touristiques dans la communauté.

« J’aimerais voir notre population lancer sa propre entreprise touristique. Il y a beaucoup d’occasions. Nous cherchons également des archéologues inuit », dit Jacob Keanik.

Les navires HMS Terror et HMS Erebus ont tenté, en vain, de franchir le passage du Nord-Ouest au milieu du 19e siècle. (Illustrated London News)

Jacob Keanik espère que l’accord permettra d’attirer davantage de visiteurs dans le passage du Nord-Ouest jusqu’à Gjoa Haven.

Il aimerait aussi que l’entente incite les jeunes à poursuivre leurs études et à décrocher de bons emplois dans leur communauté.

Selon le président de l’association Kitikmeot, Bobby Greenley, la reprise de la responsabilité du site par la communauté contribuera également à mettre de l’avant les connaissances historiques des Inuit, trop longtemps écartées du milieu scientifique, selon lui.

Avec les informations de Colm Cobb et Teresa Quatsuq

Radio-Canada

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