Une formation sur le trappage comme moyen de guérison dans le Grand Nord canadien
Des clients du programme du logement Spruce Bough, à Yellowknife, participent au projet-pilote de formation sur le trappage, offert par le ministère de l’Environnement et du Changement climatique. Une façon pour ces gens aux besoins complexes de reconnecter avec leurs traditions et de favoriser leur guérison.
Rassemblés au parc territorial de la rivière Yellowknife, à quelques kilomètres de la ville, les clients du refuge participent à tour de rôle au nettoyage et au filetage du poisson, utilisé comme appât par les trappeurs. Quelques-uns montrent leurs habiletés, tandis que ceux qui sont moins familiers avec la technique observent.
Les organisateurs du programme préparent du thé, font un feu et supervisent l’activité.
Donner la chance aux plus vulnérables
Ce programme de trappage a tout d’abord été mis au point par le ministère de l’Environnement et du Changement climatique pour la population carcérale du Centre correctionnel du Slave Nord. Fort de son succès, il est maintenant offert toute l’année à cette clientèle. Le ministère veut maintenant l’offrir à d’autres personnes en situation de vulnérabilité.
« Le but du programme est de donner la chance aux plus vulnérables de développer ce genre d’habiletés », dit le coordonnateur des programmes éducatifs, Vincent Casey.
C’est la quatrième fois que les résidents du refuge se rassemblent dans le cadre du programme. Précédemment, ils ont pu développer des habiletés de survie dans la nature, de préparation des peaux d’animaux et de réparation de machinerie. Une des participantes, Tina Abel, est heureuse d’être sur place. « C’est revigorant […], relaxant et calme », dit-elle.
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