Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra en Finlande pour parler de la guerre en Ukraine

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra la semaine prochaine en Finlande, qui a récemment été admise dans l’OTAN, et y donnera un discours en soutien à l’Ukraine face à la Russie, a annoncé vendredi le département d’État.
Il sera les 1er et 2 juin à Helsinki, après une rencontre à Olso avec les ministres des Affaires étrangères des pays alliés.
M. Blinken arrivera d’abord en Suède, pays candidat à une adhésion à l’OTAN, et rencontrera les premiers ministres des trois pays nordiques.
À Helsinki, M. Blinken prononcera un discours « pour mettre l’accent sur toutes les façons qui ont fait de l’agression de la Russie contre l’Ukraine une erreur stratégique », a indiqué le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.
Il soulignera à cette occasion « nos efforts continus de soutien à l’Ukraine pour la défense de son territoire, de sa souveraineté et de sa démocratie, dans la recherche d’une paix juste et durable », a-t-il précisé.
La Finlande et la Suède, qui ont pendant des décennies opté pour une stratégie de non-alignement militaire pour éviter un conflit avec Moscou, ont revu leur position et demandé une adhésion à l’OTAN après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.
La Finlande s’est officiellement jointe à l’organisation de défense commune en avril.
La Suède, elle, attend encore, car son sort est dans les mains de la Turquie et de la Hongrie, qui doivent toutes deux donner leur accord à son adhésion, cette décision nécessitant l’unanimité des membres de l’organisation.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’y oppose pour l’instant, car il reproche à Stockholm d’héberger des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’Ankara considère comme des terroristes.
Les diplomates occidentaux espèrent qu’Ankara revoit sa position à l’issue des élections présidentielles, dont le second tour se tient dimanche.
M. Blinken se rendra dans la ville suédoise de Lulea, au nord du pays, où il participera à une réunion du Conseil du commerce et des technologies (CCT) entre l’Union européenne et les États-Unis, qui vise notamment à instaurer des normes communes pour rivaliser avec la Chine.