Le fédéral investit 10 millions $ pour l’approvisionnement dans le Nord

Le mode de transport par avion demeure l’option la plus coûteuse. (Matisse Harvey/Regard sur l’Arctique)

Le gouvernement fédéral a annoncé la semaine dernière un financement d’un peu plus de 10 millions de dollars pour assurer et renforcer la chaîne d’approvisionnement dans le Nord et l’Arctique canadiens. 

En tout, ce sont six projets d’infrastructures qui répondent aux besoins en matière de transport dans les communautés du Nord. Les investissements permettront d’accroître la capacité d’exportation supplémentaire, d’améliorer la circulation des marchandises, et de faciliter l’accès à des produits abordables dans les communautés.

Le ministre fédéral des Transports Pablo Rodriguez croit que ces projets continueront à accroître la résilience des corridors d’approvisionnement cruciaux à ces communautés. «Nous pouvons faire une différence dans la vie des gens en renforçant nos chaînes d’approvisionnement pour tout le monde. Les personnes qui vivent dans le Nord doivent pouvoir compter sur des infrastructures de transport durables et adaptées à leurs besoins.»

Air Inuit recevra jusqu’à 3,1 millions de dollars pour améliorer sa capacité d’entreposage à l’aéroport de Puvirnituq. «Cette expansion permettra une distribution plus efficace depuis le centre de Puvirnituq vers la région de l’Hudson supérieur», peut-on lire dans l’annonce. 

Afin d’améliorer la sécurité, la fiabilité et la résilience de certains corridors de transport dans le Nord et l’Arctique, la compagnie CGC Engineering recevra jusqu’à 3,5 millions de dollars pour développer des systèmes de gestions de données. Le député d’Ottawa-Centre, Yasir Naqvi, a soutenu que cet investissement « alimentera des systèmes de gestion de données révolutionnaires, assurant des corridors de transport plus sécuritaires, plus fiables et plus résilients dans tout le Nord.»

Dans la même veine, la compagnie C-CORE pourra dépenser jusqu’à 1,9 million de dollars pour un projet de télédirection par satellite. Cette technologie pourrait par exemple aider à la prise de décision opérationnelle pour les pistes, les autoroutes, les routes de glace et les infrastructures de déplacement sur la glace de mer.

Un navire de transport au Nunavik. (Gabriel Blanchet/NEAS)

Deux études financées

Le gouvernement a également annoncé que la Corporation foncière Nayumvik recevra jusqu’à 362 500 $ pour une étude afin de déterminer si la construction d’un quai en eau profonde est faisable dans la baie d’Ungava. 

L’Association canadienne pour l’innovation dans l’Arctique aura la chance d’ajouter, à hauteur de 131 250 $, de la profondeur à son étude exploratoire sur l’utilisation de dirigeables-cargo. Il s’agit de savoir si cela est viable pour le transport de biens dans le Nord.

La cartographie du pergélisol

Enfin, l’Université de l’Alberta recevra jusqu’à 1,6 million de dollars pour un projet de cartographie du pergélisol et de la glace fossile le long de la route de la vallée du Mackenzie et de la route reliant Inuvik à Tuktoyaktuk dans les Territoires du Nord-Ouest.

Les chercheurs pourront utiliser des outils qui permettront de mieux comprendre l’influence des eaux de surface et souterraines sur les sols de pergélisol et les ressources en agrégats.

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