Whitehorse propose un système de permis pour gérer les bâtiments abandonnés

Selon la Ville de Whitehorse, une douzaine de bâtiments pourraient être touchés si le nouveau règlement municipal entre en vigueur. (CBC/Gabrielle Plonka)

La Ville de Whitehorse a voté pour une nouvelle réglementation en première lecture, lundi, afin de gérer les propriétés vacantes dans le but de dissuader leur propriétaire de les laisser tomber en décrépitude.

Si le règlement est adopté, dès l’an prochain, les propriétaires devront se doter de permis s’ils comptent laisser leurs bâtiments vacants plus de deux mois. Cela exclut les édifices à usage saisonnier, qui sont en réparation, en vente ou qui ont dû être libérés en raison d’une catastrophe ou d’une maladie prolongée.

Un permis pour une première année coûterait 1500 $ et augmenterait d’année en année pour atteindre 8000 $ après quatre années consécutives où un édifice n’est pas occupé.

Le gestionnaire des services de la réglementation, Ryan Leef, qui a présenté cette nouvelle recommandation au conseil municipal la semaine dernière, explique qu’une douzaine de bâtiments dans les limites de la ville seraient touchés par cette mesure.

«Les édifices vacants et abandonnés de Whitehorse présentent un danger et nuisent à l’esthétique de la ville en plus de gêner la croissance économique et de causer des inquiétudes liées à la sécurité parmi les résidents», dit-il.

Les propriétaires devront d’ailleurs s’assurer que leur bâtiment est sécuritaire et permettre des inspections régulières, en plus de respecter la réglementation concernant le retrait de la neige et de la glace. Le système de protection contre les incendies et les assurances responsabilité devront également être maintenus.

Pour la Chambre de commerce de Whitehorse et la présidente de son conseil d’administration, Allison Camenzuli, la gestion des édifices abandonnés dans les limites de la ville est importante et a souvent été discutée avec la Ville par le passé.

«Alors que Whitehorse continue de grandir, nous croyons qu’il devient de plus en plus crucial pour la ville de prendre ces mesures proactives et même potentiellement punitives pour stimuler le développement», explique-t-elle.

La Chambre de commerce appuie donc ce projet de réglementation du conseil municipal et encouragerait même des mesures dissuasives plus coûteuses pour les propriétaires qui laissent leurs édifices vacants.

«Nous espérons que les actions proposées par la Ville vont mener à une communauté du centre-ville plus active et vibrante», souligne-t-elle.

Cette nouvelle politique fera l’objet d’une audience publique prévue, pour le moment, le 22 avril. S’il est adopté, le règlement entrerait en vigueur dès l’année 2025.

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