IA et drones pour faciliter l’observation de mammifères marins
Le gouvernement fédéral a annoncé un financement de 855 000 $ pour l’organisation montréalaise Whale Seeker afin d’améliorer les capacités de détection des mammifères marins dans les différentes zones côtières canadiennes, notamment en Arctique.
La ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Diane Lebouthillier, a fait cette annonce au moment où la cohabitation entre l’industrie de la pêche et les mammifères marins est toujours tendue dans les Maritimes.
Le Canada s’efforcera toujours de trouver un juste équilibre entre la protection des mammifères marins et la poursuite des activités de pêche, cruciales pour l’économie de nos communautés côtières.
– Diane Lebouthillier, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
L’investissement du gouvernement se fait dans le cadre du Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril (FNCEAP).
Intelligence artificielle
Whale Seeker travaillera en collaboration avec une compagnie de Terre-Neuve, Edgewise Environmental, une société d’experts-conseils en environnement marin, afin de déployer sa technologie nommée Möbius.
Möbius tire parti de la technologie des drones et de l’intelligence artificielle, pour simplifier et faciliter l’observation des mammifères marins en temps réel. «L’annonce arrive à point nommé», soutient Diane Lebouthillier. «En alliant intelligence artificielle et savoir-faire local, on sera ultimement en mesure de détecter en temps quasi réel la présence de mammifères marins.»
Pour la PDG de Whale Seeker, Emily Charry Tissier, améliorer la détection des espèces aquatiques en péril est essentiel à leur rétablissement et aux efforts de conservation du Canada.
Nos solutions de pointe, développées avec un engagement envers une IA éthique et la collaboration, sont conçues pour répondre au besoin urgent d’outils de haute qualité et accessibles pour la gestion des océans.
– Emily Charry Tissier, PDG de Whale Seeker
Neuf zones ciblées
Le FNCEAP souhaite travailler avec tous les acteurs des milieux dans lesquels il agira, entre autres, les collectivités autochtones, les provinces et territoires, l’industrie de la pêche ou les milieux universitaires.
Il se concentrera pour ce projet dans «neuf zones d’eau douce prioritaires et dans deux menaces marines prioritaires».
À lire aussi :