Une Première Nation du Yukon demande l’arrêt de l’activité minière sur son territoire

Une mine au Yukon
La mine d’or Eagle de Victoria Gold, près de Mayo, au Yukon. (Mike Rudyk/ CBC)

La Première Nation de Na-Cho Nyäk Dun, à Mayo, au Yukon, a réclamé l’arrêt complet de toute activité minière sur son territoire et une enquête indépendante d’urgence pour comprendre l’origine du glissement de terrain à la mine d’or Eagle la semaine dernière.

La mine, qui appartient à la société Victoria Gold, a subi des dommages à ses infrastructures, ce qui a interrompu ses activités et peut-être relâché du cyanure dans l’environnement.

Dans une déclaration, la Première Nation exige un examen de ce qu’elle qualifie de la plus récente défaillance minière possiblement catastrophique dans la région.

Nous tirons la sonnette d’alarme depuis des décennies sur le besoin d’un développement durable et d’une exploitation minière responsable, explique Dawna Hope, cheffe de la Première Nation Na-Cho Nyäk Dun. L’intégrité de nos terres, de nos gens et de nos écosystèmes est notre priorité.

La Première Nation demande aussi un plan d’aménagement des sols qui « limite le développement et prévoit une surveillance et une application rigoureuses des opérations minières et industrielles » sur son territoire.

Nous allons poursuivre toutes les voies possibles, y compris les options juridiques, afin de protéger et de préserver nos droits et pour garantir que cette catastrophe environnementale soit gérée et que les terres et les eaux de notre territoire soient sûres pour les poissons, les animaux sauvages et les personnes qui en dépendent depuis des générations, poursuit un communiqué.

Résultats d’analyse

Selon le ministre de l’Énergie, des Mines et des Ressources du Yukon, John Streiker, la minière partage des mises à jour quotidiennes avec le gouvernement et l’eau de surface sur les lieux du glissement de terrain est maintenant « contenue ».

Il n’était pas en mesure de dire quel volume de matériel s’est échappé du confinement lors du glissement de terrain ni ce qui a provoqué l’incident, mais il estime que de nombreuses personnes sont impatientes d’en connaître les causes.

« Je pense que partout dans le monde, les gens vont regarder ça afin de tenter de comprendre ce qui s’est passé », dit-il.

Je suis tellement heureux qu’il n’y ait pas eu de morts. Mais oui, nous devons comprendre ce qui s’est passé en temps et lieu afin de nous assurer que nous ne mettons pas les Yukonnais et les travailleurs en danger, ajoute-t-il.

Des échantillons d’eau ont été puisés sur le site de la mine et dans le ruisseau Haggart, à proximité. C’est un laboratoire de Burnaby, dans le Grand Vancouver, qui a analysé les échantillons.

Les résultats de ces analyses seront présentés lors d’une séance d’information technique jeudi.

Avec les informations d’Elyn Jones

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