La Garde côtière retire ses gardiens sur 2 phares en Colombie-Britannique

La Garde côtière canadienne met fin aux fonctions de gardien de phare des pointes Carmanah et Pachena, situés sur la côte ouest de l’île de Vancouver, en raison de préoccupations liées à la sécurité.
Selon l’organisme gouvernemental, une étude géotechnique et une évaluation des risques géologiques ont révélé que de nombreuses installations de ces phares se trouvent dans une zone de vulnérabilité accrue.
L’instabilité du terrain sous les stations de phare augmente également le risque d’un glissement de talus en cas de séisme important, indique un communiqué de la Garde côtière canadienne. Bien que des tremblements de terre se produisent dans toutes les régions du Canada, l’île de Vancouver est considérée comme ayant une forte probabilité de subir un tremblement de terre important.
Les aides à la navigation continueront toutefois de fonctionner et d’assurer la sécurité des marins, avec l’aide d’une technologie automatisée et de l’énergie solaire.
Les deux tours du phare et les autres édifices patrimoniaux demeureront d’ailleurs en place et seront sous la responsabilité de Pêches et Océans Canada.
Pour leur part, les gardiens de phare se verront offrir un autre poste à d’autres phares ou au sein de la Garde côtière canadienne.
Des phares automatisés sont utilisés aux pointes Carmanah et Pachena depuis 2003, ajoute la Garde côtière.
Ces phares sont connus notamment en raison de leur proximité du sentier de la Côte-Ouest, fréquenté par de nombreux randonneurs.
Les 25 autres phares dotés de personnel sur la côte de la Colombie-Britannique poursuivront leurs activités normales dans le cadre du réseau d’aides à la navigation de la Garde côtière canadienne sur la côte de la Colombie-Britannique.
À lire aussi :
- Deux nouveaux navires de la Garde côtière canadienne portent le nom de glaciers
- De plus en plus de navires circulent dans le passage du Nord-Ouest
- Le gouvernement du Canada devra payer pour réparer les nouveaux navires en Arctique
- En Arctique, le passage du Nord-Est plus accessible que jamais pour les navires