Engagement en faveur de la défense dans l’Arctique
À l’assemblée du Dialogue sur la défense du Nord tenue en marge de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN, les ministres de la Défense du Canada et du Danemark, accompagné du ministre des Affaires étrangères des îles Féroé et d’un représentant du Groenland, de la Finlande, de la Norvège, de la Suède, de l’Islande et des États-Unis ont réaffirmé leur engagement commun en faveur d’une collaboration accrue en matière de sécurité et de défense dans l’Arctique.
De potentiels adversaires développent rapidement la capacité de leurs forces armées à mener des opérations dans le Grand Nord et dans l’Arctique circumpolaire, peut-on lire dans un communiqué de la Défense nationale canadienne. Et parmi ses multiples conséquences désastreuses, la poursuite de l’invasion illégale et non provoquée de la Russie en Ukraine a gravement entravé la coopération internationale et miné la sécurité dans la région euroatlantique.
L’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN renforce considérablement la posture et les capacités de défense collective de l’OTAN dans la région.
Investissements du Canada
Le gouvernement fédéral a annoncé une série d’investissements qui permettront d’augmenter la présence des Forces armées canadiennes dans l’Arctique.
La mise à jour de la politique de défense nommée Notre Nord, fort et libre : une vision renouvelée pour la défense du Canada prévoit près de 73 milliards de dollars d’investissement pour les 20 prochaines années.
Ottawa souhaite obtenir de nouveaux capteurs maritimes spécialisés, au coût de 1,4 milliard pour défendre le pays contre les menaces sous-marines, notamment dans l’Arctique.
Les Forces armées canadiennes comptent également construire des stations terrestres de satellite dans l’Arctique.
Par ailleurs, le gouvernement fédéral entend construire davantage d’infrastructures dans le Nord pour augmenter sa présence militaire tout au long de l’année. Environ 218 millions sont prévus pour ces installations.
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