COP16 : le Conseil circumpolaire inuit veut la reconnaissance des peuples autochtones
Le Conseil circumpolaire inuit (CCI) demande la reconnaissance des peuples autochtones dans les efforts mondiaux en faveur de la biodiversité lors de la 16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) à Cali, organisée par le gouvernement colombien.
Les Inuit et les autres peuples autochtones jouent un rôle important dans la sauvegarde de la biodiversité de la planète, à l’échelle régionale et mondiale, affirme Sara Olsvig, présidente du CIC, dans un communiqué du Conseil circumpolaire inuit.
L’organisation non gouvernementale internationale établie en 1977, qui représente des Inuit du Canada, du Groenland, de la Russie et des États-Unis, souhaite également s’assurer que les droits des Inuit soient reconnus et que les peuples autochtones soient considérés comme des groupes distincts dans les discussions internationales.
Nos connaissances et notre mode de vie sont d’une valeur inestimable pour la lutte mondiale pour la protection de la biodiversité, ajoute Sara Olsvig.
Le Conseil est également un membre permanent du Conseil de l’Arctique, une assemblée regroupant les huit nations circumpolaires et six groupes autochtones arctiques.
En plus de promouvoir les enjeux inuit sur la scène internationale, le CCI a pour mission de consolider la collaboration politique et économique entre les États et d’encourager le développement de stratégies de protection de l’environnement en Arctique.
COP16 : où en est le Canada?
La 16e conférence, qui se déroule jusqu’au 1er novembre, intervient deux ans après la signature de l’accord-cadre de Kunming Montréal, à la COP15 en 2022. Cet accord prévoit la protection de 30 % des terres et des mers de la planète d’ici 2030.
Au mois de juin 2024, le gouvernement canadien a dévoilé sa stratégie pour protéger la biodiversité. Ce plan était assorti d’un projet de loi pour forcer le Canada à respecter ses obligations internationales d’ici 2030. À la fin de 2023, le pays avait conservé :
- 13,7 % de ses terres et de ses eaux douces, dont 12,8 % dans des aires protégées;
- 14,7 % de ses milieux marins, dont 9,1 % dans des aires protégées.
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